Quelques heures après l'annonce de son bannissement de l'ESL pour les deux années à venir, le joueur suédois actuellement chez WRTT, Jerry "xelos" Råberg a réagi chez nos confrères de Fragbite.se. Il nie totalement avoir triché durant le match contre n!faculty. On pouvait bien sûr s'attendre à ce genre de réponse d'autant plus qu'effectivement l'ESL ne possède pas un passé très glorieux en la matière. On se souvient notamment du ban injustifié d'apEX, il y a quelques années. 

Il est toujours très délicat de juger un joueur via des démos surtout lorsqu'elles ne sont tirées que d'une seule rencontre. Difficile donc de donner un verdict dans ces conditions mais les administrateurs semblent assez fermes sur le sujet et ne devraint pas revenir sur leur décision. Il faut dire que le Suédois n'aurait pas été très tendre lors de discussions privées avec le staff des EMS RaidCall One. 

Voici le communiqué de Jerry "xelos" Råberg revenant sur cette affaire : 

Je ne vais pas rester là à me défendre, même si je sais que je n'ai pas triché, ça ne servirait à rien. Personnellement je pense que c'est surtout génant pour l'ESL qui a dépensé plus de 500 000 euros dans un anti cheat et qui pense que j'ai triché alors que ce logiciel n'a rien trouvé. A la place, ils ont fait appel à leur staff anti cheat pour regarder mes démos contre n!faculty et ils disent un mois après le match que j'ai triché, mais sans montrer de preuves. Je n'ai rien de plus à dire, je ne vais pas m'étaler d'avantage là-dessus. Je vais continuer à jouer pour WRTT et nous irons à la CPH et la NLan. On se voit là bas !

Lari Syrota, responsable des EMS RaidCall One n'en a pas démordu pour autant : 

L'ancien Epsilon confirme donc qu'il continuera de jouer avec sa nouvelle équipe et devrait participer au tournoi qualificatif de la Copenhagen Games puis à la NLAN 2013. Inutile de vous dire qu'il sera très attendu et n'aura clairement pas le droit à l'échec.