Qui dit année riche en émotions dit année riche en news diverses et variées. Les fans de transferts retiendront peut-être le recrutement d'aPEX et de kennyS chez EnVyUs, ou bien le départ de pronax de chez fnatic, pour mettre fin à ce qui a été la meilleure équipe du monde. N'oublions pas non plus le séisme qui avait secoué le début d'année, avec le bannissement de plusieurs joueurs pour cause de matchs truqués, dont les français de chez Epsilon. Pour les amateurs de dossiers, les coups bas sur 1.6 ou la découverte du rôle de manager remporteront peut-être leurs suffrages. Enfin, le bus VaKarM, grande première, avait bien sa place dans cette catégorie.

Nouvelle catégorie cette année : les meilleurs trolls de 2015. Des fails tellement ridicules, ou bien tellement inattendus, que ça en devient des trolls. Valve ne pouvait pas ne pas être présent, et c'est avec son R8 complétement abusé que la firme américaine se présente... Un pistolet plus fort qu'un AWP et un mag7 réunis ? Bien sûr, bonne idée ! C'est aussi ce que la GA a dû se dire en invitant les biélorusses de PLAYHARDGOPRO, sortis de nulle part, à son tournoi. S'assurer qu'ils avaient un niveau un peu plus élevé que double AK aurait tout de même pu être utile... Concluons avec NiP, qui fait monter la sauce quant à sa future équipe, révèle un joueur par jour, tout ça pour... Ne changer au final qu'allu, qui avait de toute façon déjà annoncé son départ. Super, les gars. Super.

Malheureusement, Titan n'a pas fait mieux que l'an passé en major : trois tentatives, autant d'échec en poules. Un autre à l'ESWC, mais cette fois nV et LDLC White font aussi partie de l'équation : Titan sort en poules contre SK Gaming, White perd ses trois matchs (dont un contre une équipe chinoise alors inconnue), et nV perd sa demi-finale contre C9 après avoir joué en mode MM (rush B à tous les rounds, trois autosnipers en même temps...). Mais l'ESWC n'est pas exempt de tout reproche non plus : une première décision, celle de partir à Montréal, qui fait débat. Et au vu de l'organisation qui a été mise en place une fois là-bas, les doutes subsistent encore... Côté français, deux lans se sont quelque peu ratées : la Gamers Assembly voulait devenir un grand d'Europe, elle s'est retrouvée uniquement avec deux équipes bulgare et biélorusse à se mettre sous le coude. Quant à la Cap Arena, le retard s'est tellement accumulée que les deux équipes LDLC, favorites du tournoi, sont finalement parties sans jouer un seul match.

Cette fois, on ne rigole plus. Ces news-là ont fait scandale, à juste titre. Des joueurs d'iBUYPOWER, d'Epsilon et de plusieurs équipes polonaises se font bannir des événements Valve pour avoir truquer des matchs dans lesquels ils étaient impliqués. Retour de bâton pour Valve et ses skins, qui trouvent là leur limite, quand l'avidité s'en mêle. Dans un autre genre, la Gaming Paradise a bien sa place aussi. Tout a été tellement catastrophique qu'on ne peut même plus parler de simple fail. Avant, pendant, après, tout a été méticuleusement raté. Organiser des compétitions de jeux vidéo n'est pas donné à tout le monde. Enfin, se pose la question des qualifications en ligne. Nombre de vidéos ont fleuri, montrant tel ou tel joueur se faire bannir en direct lors d'une qualification sur FACEIT ou ESEA. Encore combien de tricheurs traînent dans des équipes participant à ces tournois ?

Pour la movie de l'année, tous les styles sont présents : on retrouve certaines vidéos concentrées sur une équipe et une compétition, comme le parcours de EnVyUs à Cologne par Ey3shi3ld, ou bien Second Wind de Tweeday, sur l'épopée de NiP à Katowice. Si vous préférez voir le tournoi sans distinction d'équipe, la vidéo de shiGERU sur la DH Tours est faite pour vous. Ensuite, pour les fans de TSM et de Virtus.Pro, Frank Garnett Welsh et Erazemedia vous ont gâtés, avec deux fragmovies dédiées à ces deux équipes. Pour conclure, Xyanide avec The Uprising et akidos avec Reminiscence proposent une compilation de frags divers et variés, le tout sur un style d'édit qui leur est propre. A vous de trancher.