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Gagner un tournoi de très haut niveau sur Counter-Strike n'est jamais chose aisée, même pour une équipe expérimentée dont les cinq joueurs se connaissent sur le bout des doigts. Alors imaginez un peu quand ce cinq est cassé, quand l'un des membres du quintet se retrouve pris par un problème personnel, un souci de visa, une blessure, un événement extérieur au jeu qui l'oblige à ne pas participer à une lan. Le forfait est possible, le coach souris à la main aussi, mais certaines formations préfèrent faire appel à un stand-in, un remplaçant de dernière minute, un dépanneur à intégrer bon an mal an à l'effectif le temps d'un événement. S'imposer dans de telles conditions semble relever de l'impossible. Et pourtant, dans l'histoire de CS:GO, certaines équipes sont parvenues à soulever un trophée en ne jouant pas avec leur line-up habituelle. mousesports au tout récent cs_summit #5 en constitue l'exemple le plus récent. Une prouesse rare, mais qui prouve bien que sur une lan, avec un peu d'alchimie sortie de nulle part, tout est toujours possible. |
Dix ! Dix éditions que l'ESL Pro League rythme la saison de Counter-Strike. Lancée en avril 2015 par ESL et ESEA, cette compétition s'est affirmée à mesure des mois puis des années comme l'un des rendez-vous majeurs de la scène, regroupant tous les six mois les meilleures équipes du monde. Et mettant en jeu un sacré paquet d'argent. De Cologne à Montpellier en passant par Odense, São Paulo ou Dallas, ce tournoi a souvent sacré les meilleurs, même si quelques surprises ont également émaillé son histoire. Son format a changé, ses participants ont évolué, mais la Pro League est toujours fidèle au poste, témoin privilégié de la montée en puissance de certaines équipes, de la percée éphémère d'autres, de l'évolution des formats de compétition et des plateformes de diffusion. De la vie de Counter-Strike, tout simplement. Retour sur dix éditions d'un événement à l'envergure désormais mondiale |
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Dix ! Dix éditions que l'ESL Pro League rythme la saison de Counter-Strike. Lancée en avril 2015 par ESL et ESEA, cette compétition s'est affirmée à mesure des mois puis des années comme l'un des rendez-vous majeurs de la scène, regroupant tous les six mois les meilleures équipes du monde pour ses finales. Et mettant en jeu un sacré paquet d'argent. De Cologne à Montpellier en passant par Odense, São Paulo ou Dallas, ce tournoi a souvent sacré les meilleurs, même si quelques surprises ont également émaillé son histoire. Son format a changé, ses participants ont évolué, mais la Pro League est toujours fidèle au poste, témoin privilégié de la montée en puissance de certaines équipes, de la percée éphémère d'autres, de l'évolution des formats de compétition et des plateformes de diffusion. De la vie de Counter-Strike, tout simplement. Retour sur dix éditions d'un événement à l'envergure désormais mondiale |
Il y a eu un moment dans l'histoire du monde où un mec a dit à un autre qu'il allait créer un jeu vidéo avec des terroristes, des anti-terroristes et des otages à sauver. L'autre a approuvé, et lui a même proposé son aide. Ce jeu, c'est Counter-Strike. Ces deux mecs, ce sont Minh Le et Jess Cliffe. Ce moment, c'était il y a vingt ans, en 1999. Là où tout a commencé pour l'un des titres historiques de ce qui s'appelle aujourd'hui l'esport. |
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Ce 29 mai 2019, Ioann "Edward" Sukhariev a été remercié pour la première fois de chez Natus Vincere. Il aura passé 3 305 jours sous les couleurs jaune et noire de cette structure devenue mythique dont il a été l'un des membres fondateurs. Il a donc fallu attendre quasiment dix ans pour qu'Edward soit mis de côté. Une décennie presque complète passée dans la même organisation, à quelques mois près et une parenthèse en 2013 chez Astana Dragons, sans jamais s'écarter du très haut niveau mondial. Décrié ces dernières années pour son rendement individuel en baisse, passé dans l'ombre d'une nouvelle génération de joueurs qui suçaient encore leurs pouces quand lui gagnait ses premières lans, Edward n'en reste pas moins une légende absolue de Counter-Strike et un nom à jamais associé à Na'Vi. Avec ce maillot sur les épaules, il s'est construit un palmarès démentiel, l'un des plus fournis de la scène. Et a été considéré comme l'un des meilleurs joueurs du globe pendant plusieurs années, certes un peu lointaines maintenant. Dix ans de succès, de trophées et de médailles de tous les métaux. Dix ans pour devenir un monument, que le temps peut écorner mais ne parviendra jamais à enterrer. |
Participer à un Major est un objectif affiché par tous les joueurs de la scène Counter-Strike. Y obtenir le statut de Légende, c'est-à-dire se qualifier pour les play-offs tout en assurant déjà sa place pour le prochain événement du même calibre, est l'ambition encore au-dessus. Si un seul joueur a acquis puis conservé ce rang sur l'ensemble des 14 Majors déjà joués, olofmeister, nombreux sont ceux à batailler pour y arriver à chaque édition, ou à n'y être parvenu qu'une poignée de fois. Et puis il y a les oubliés. Des retraités, des disparus des radars, d'anciens espoirs qui ont, un jour dans leur carrière, été Légende. Pas grand-monde ne se souvient d'eux, parce que le temps a passé, parce que d'autres ont pris leur place, parce que leur coup d'éclat n'avait ensuite pas trouvé d'écho. Ils sont les Légendes oubliées des Majors, ceux qui ont un jour entraperçu le sommet avant de s'en éloigner à jamais. |
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Astralis domine, et fait parfois grincer des dents. Mais où est le problème, et était-ce mieux avant ? |
Raymond Poulidor était un cycliste français des années 1960 et 1970. S'il est considéré comme l'un des meilleurs de sa génération, accrochant de très grandes courses à son palmarès, il est véritablement entré dans l'imaginaire collectif de par ses malheurs sur le Tour de France. En 14 participations, il a fini trois fois deuxième et cinq fois troisième mais n'a jamais réussi à l'emporter, accumulant les coups de malchance. Cerise sur le gâteau : il n'a pas porté une seule fois le maillot jaune, échouant à plusieurs reprises pour une poignée de secondes, et même à 80 centièmes dans le Tour 1973. En référence à l'histoire de Raymond Poulidor dans le Tour, son nom est passé à la postérité pour désigner une personne habituée à finir deuxième. Et comme dans tout sport ou jeu vidéo compétitif, Counter-Strike : Global Offensive a ses Poulidor. Des joueurs ou équipes qui ont accumulé les finales... et les défaites. |
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En remportant la DreamHack Atlanta pour la deuxième fois d'affilée il y a dix jours, Happy et RpK ont réussi quelque chose d'assez peu courant dans le monde de CS:GO : conserver leur titre acquis un an auparavant. Avec les changements d'effectif, de calendrier, les tournois qui ne se jouent pas toujours dans les mêmes villes ou tous les ans, les invitations qui peuvent énormément varier d'une année sur l'autre et, évidemment, le niveau fluctuant des équipes et joueurs, gagner la même compétition à un an d'intervalle n'est pas chose aisée. Mais certains ont pourtant réussi. |
Certains insectes ne vivent que quelques heures après leur éclosion. Ils sortent de leur état de larve, se reproduisent, puis meurent. Ils sont appelés les Éphémères. Si vous enlevez l'étape de la reproduction et la remplacez par une explosion de skill, ce schéma peut aussi s'appliquer à certains joueurs de Counter-Strike. Personne ne les connaît vraiment jusqu'à un tournoi, un match, un round, où ils se révèlent à la face du monde et rivalisent avec les meilleurs. Un quart d'heure de gloire avant de retourner dans l'ombre, parfois pour toujours. Ce sont les Éphémères de Counter-Strike. |
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