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Les dossiers VaKarM |
On dit que les records sont faits pour être battus, mais celui-là ne le sera probablement jamais. 87 cartes d'affilée gagnées en lan, une telle statistique semble complètement irréelle aujourd'hui. Pourtant, c'est bien ce qu'ont réalisé f0rest, GeT_RiGhT, Xizt, Fifflaren et friberg sous les couleurs de Ninjas in Pyjamas entre 2012 et 2013. Le niveau n'était pas le même qu'à l'heure actuelle, la scène pas aussi développée, les prétendants au trône bien moins nombreux, le map pool pas aussi étoffé, mais ne pas lâcher ne serait-ce qu'une seule carte en dix lans disputées reste exceptionnel. La série s'arrêtera le 5 avril 2013, en Ukraine, à Kiev. Il y a cinq ans jour pour jour. Après huit mois de domination totale. |
shox siempre ha sido mi jugador favorito del CSS. shox a toujours été mon joueur favori sur CSS. Ces mots, ce sont ceux de mixwell en avril 2017. Il ne se doutait pas une seule seconde qu'il prendrait la place de son ancienne idole un an plus tard chez G2 Esports. Une drôle de destinée pour un garçon qui a longtemps écumé sa scène nationale avant de devoir partir aux États-Unis pour se révéler mondialement. Beaucoup ont tenté l'aventure américaine, peu sont revenus auréolés de gloire et d'un statut nouveau. mixwell a réussi. Et son arrivée chez G2, en test pour le moment, pourrait encore le faire rentrer dans une autre dimension. La suite illogique d'une histoire unique commencée en Espagne il y a quelques années. |
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Counter-Strike n'était pas encore sorti officiellement que déjà des LANs (Local Network Arena) s'organisaient un peu partout à travers le globe. Nos petites chambres étroites ont laissé place au garage et aux quatre tréteaux avant que les premières compétitions en réseau investissent des salles des fêtes ici et là. Aujourd'hui, les arènes multisports, les studios TV voire même les stades accueillent les plus grands tournois et ce phénomène apparaît comme une évolution logique, presque naturelle. |
Troisième et dernière partie de notre long entretien avec Matthieu "matHEND" Roquigny. Nous attaquons, non sans une certaine émotion, les dernières pages de sa carrière avec ce départ surprise de Team-LDLC, l'importance capitale d'être entouré de copains, le renouveau de MaxiSaucisse ou encore la détection du jeune Logan "logaN" Corti désormais parti chez Team-LDLC. |
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Depuis ses premiers pas en lan en 2012, Matthieu "matHEND" Roquigny s'est imposé comme un pilier du subtop français. S'il a longtemps été dans le haut des listes officieuses de recrues potentielles pour les grandes écuries tricolores, il s'est peu à peu tapi dans l'ombre des jeunes talents qu'il a repérés et formés. De décisions personnelles incompréhensibles aux victoires symboliques, sa carrière a connu des hauts et des bas que nous vous proposons de découvrir ou re-découvrir en détail dans notre nouvel épisode de "Tête-à-tête". |
Que ce soit sur la version Global Offensive, 1.6 ou Source, le Danemark a toujours été une terre féconde de joueurs talentueux. Sur chaque opus, au moins une équipe issue du royaume scandinave a réussi à se hisser au rang de l'une des meilleures équipes du monde à un moment donné de l'histoire. Une performance pour un pays de seulement 5,7 millions d'habitants que son voisin suédois ou ses cousins polonais et ukrainiens n'ont pu égaler en ayant été les grands absents de la scène compétitive CS:S. |
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Pour la seconde et dernière fois, nous vous proposons un extrait du livre Jouez sérieux : le phénomène eSport, dirigé par l'ancien joueur *aAa* Philippe "faculty" Rodier et sorti début novembre. Ce texte a été écrit par Nicolas "gOrdi" Loisel, rédacteur sur le site *aAa* pendant de nombreuses années, et revient sur le seul succès qu'ait connu la France en Major sur Counter-Strike 1.6, à savoir la victoire d'emuLate aux World Cyber Games 2007. Avant, pendant et après sont racontés avec les interventions du capitaine Michael "HaRts" Zanatta et de Mathieu "MaT" Leber. Bonne lecture ! |
"The NiP Magic". Trois mots simples dont la traduction n'est pas nécessaire. Trois mots qui résument parfaitement cet esprit de folie frisant avec l'irrationnel qui semble secouer la scène compétitive lorsqu'elle omet de montrer le respect dû à l'une de ses équipes mythiques. Ninjas in Pyjamas est depuis toujours la figure de proue de CS:GO. Sans son retour en 2012 et la médiatisation qu'elle a engendré durant des années, le jeu serait certainement bien différent aujourd'hui. |
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Aussi aberrant que cela puisse paraître, les Etats-Unis, ce pays de plus de 300 millions d'habitants et hôte de tant de tournois prestigieux, n'a envoyé deux de ses équipes en grande finale d'une même compétition internationale de haut niveau qu'une seule fois dans l'histoire de CS:GO. Un fait qui illustre bien le problème que rencontre la scène nord-américaine dans la gestion et la formation de ses jeunes talents. |
Il faut être deux pour construire une rivalité. C'est parce que chacun veut à tout prix dépasser l'autre qu'elle prendra de l'ampleur. Et c'est parce qu'elle embarquera dans son sillage toute une scène, toute une communauté, tout un jeu, qu'elle rentrera dans l'histoire. Sébastien "krL" Pérez et Kévin "Ex6TenZ" Droolans ont vécu ça. Les deux leaders se sont livrés, entre 2008 et 2011, un combat incroyable, inimaginable aujourd'hui. Ce n'était pas juste une joute sur un serveur. C'était une bataille de style, de manière d'être et de jouer, tant en jeu qu'en dehors. C'était une lutte entre coéquipiers, entre supporters, entre sponsors, remplie d'une tension comme Counter-Strike n'en connaîtra sûrement plus jamais en France. À l'heure où le moindre tweet de chaque joueur est soumis à mille interprétations, à l'heure où la plus petite parole peut engendrer une pluie de réactions hostiles, la rivalité qui a opposé les deux stratèges paraît hors du temps tant elle atteignit des sommets. C'était une période à part, gravée à jamais dans la mémoire de tous ceux qui ont eu la chance de la vivre. C'était la guerre krL - Ex6TenZ. |
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