L'ESL continue dans sa série d'annonces pré-ESL One Cologne et après avoir officialisé un nouveau système de veto et des modifications au mappool avec les ajouts de Cache, Overpass et Cobblestone, l'organisation a souhaité une nouvelle fois innové en rajoutant un nouveau point à son règlement. Une règle qui semble venir en réaction à la vague de protestations concernant la participation du joueur allemand, cLy de l'équipe Planetkey-Dynamics au tournoi qualificatif de la zone Sud-Ouest. 

Un joueur ayant écopé d'un ban VAC sur CS:GO ne pourra ainsi pas participer à l'ESL One Cologne et ses différentes qualifications préliminaires. Cette mesure vient en renfort de l'anti-cheat développé par la plateforme, l'ESL Wire qui en cas de découverte d'utilisation de logiciel tiers, inflige une suspension de toute activité sur ESL durant deux ans. Ainsi, un joueur ayant triché sur le jeu même en dehors d'ESL ne pourra pas tenter sa chance sous peine de disqualification.

Ce nouveau point de règlement est d'autant plus logique que c'est Valve qui finance le tournoi. Il serait effectivement assez étrange de voir des joueurs bannis par le propre anti-cheat de l'éditeur prendre part à une compétition supportée par ce dernier. 

Un message à éviter

2.8.10 Système anti-cheat de l'éditeur N'importe quel joueur ayant reçu un bannissement par l'anti-cheat de l'éditeur du jeu (VAC) n'a pas la permission de participer au tournoi.

Le cas de cLy, de loin le plus médiatique, devrait être réglé dans les prochaines heures étant donné que sa formation s'est qualifiée pour la phase finale des qualifications. Si l'on suit la procédure, son équipe et lui devraient être disqualifiés de la compétition. 

Enfin, l'ESL n'exclut pas d'adopter cette nouvelle règlementation lors d'autres tournois organisés sur sa plateforme.