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Nez à nez #3 : Damien "maLeK" Marcel
Il a vécu toute une année derrière EnVyUs à étudier les jeux adverses et participer à la cohésion du groupe. Ecarté mi-mai dernier, Damien "maLeK" Marcel est désormais réputé pour ses compétences de coach après l'avoir été pour sa capacité de meneur durant plus d'une dizaine d'années. Il nous a semblé aujourd'hui opportun de faire le point avec lui sur son épopée chez les Boys in Blue ainsi qu'aborder différentes thématiques propres aux coachs sur Counter-Strike et explorer les perspectives d'évolution de ce métier dont les codes restent encore assez vagues.
Cette vidéo a été tournée avant l'annonce du retrait d'EnVyUs
Pour les personnes désirant écouter cette entrevue avec uniquement le son, nous vous proposons également un lecteur sur Mixcloud :
Sommaire :
00:00 : Retour à la réalité
01:40 : Le timing du kick, l'épée de Damoclès qu'il représentait
04:55 : La nature de son kick
06:30 : Sa mission précise lors de son recrutement et les différences de besoins entre analyste et coach mental
17:15 : La confiance avec Happy et l'importance de se faire respecter
22:30 : Comment se fixent les objectifs
27:40 : Discussions sur les primes accordées ou non
31:20 : Ravaler sa fierté
37:30 : Rester déterminé après un gros succès au premier tour
41:30 : Différence de respect entre un joueur montant et un joueur déjà au sommet
44:30 : Le RpK de 2008 et de 2018, discussions sur le statut de joueur star
50:37 : zonic et Astralis
57:50 : Le manque de renouvellement du top français et discussions sur la détection de jeunes talents
01:05:31 : Quand est-ce qu'une équipe est prête ? Avis sur G2
01:14:30 : La gestion des critiques
01:20:00 : Ses plus grosses erreurs en tant que coach
01:23:15 : Meilleurs souvenirs
01:26:00 : Sa dreamteam francophone
01:30:40 : Son avenir
01:33:20 : Déclaration finale
Grand merci à maLeK pour sa disponibilité
Merci à CERO pour l'habillage de la vidéo et shiG pour le montage
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Très très intéressant surtout la partie 44:30 ou il parle des stars players.
La partie ou il parle des salaires est très intéressent et je suis d'accord que pour certain les salaires sont trop élevée et qu'ils ont une zone de confort, entre chaque major certain gagne presque autant que si ils l'avaient gagné alors qu'ils ont pas passé les poules.
Chaque équipe devrais avoir le même salaire par joueur et qu'ils ne sois pas mirobolant pour que les primes octroyer poussent au travaille et après tout se qui est skin, signature etc.... sois un plus pour le joueur si il a une plus grosse fanbase que un autre. Sinon y aura toujours des plus fiers que d'autre etc... et on avance pas soudé comme sa.
des choses vraiment intéressantes sur la gestion d’équipe, "le confort" financier des joueurs pro et la motivation.
j'ai beaucoup aimé le début de remise en question. Sa vison du coach qui est un plus a l’équipe et pas un leader et la mise en avant de d'autres exemples Astralis Faze... Par contre il faut arrêter avec la mentalité j'ai été un grand joueur je serait a coup sur un bon coach car j'ai beaucoup a leur apporter, c'est faux. Il faut avoir un minimum de sensibilité psychologique et en management (Ex Zidane qui a passé ses diplômes en France ou c'est le plus dure de les avoir, qui a pris l’équipe de jeune du Real, qui a ete adjoints un certain temps pour en fin prendre la tète de l’équipe première) entretien vraiment intéressant
Je suis d'accord avec toi sur le faite qu'un grand joueur ne devient pas un grand coach. Mais je pense qu il parle plus de légitimité quand tu vas voir (exemple au hasard) un kenny pour lui dire que la il a fait de la merde qu'il devrait prendre cette situations sous un autre angle. bah si ta un putain de palmarès et que tu es reconnue dans ton milieu cela aura forcément plus d impact que jeankevindu88 qui a 2 momolans a son actif.
Comme dans tous les milieux d'ailleurs.
En réponse à -KIWI- #6 - Répondre à ce commentaire
ba j'en suis pas aussi sure que toi. Un des principaux probleme d'un coach qui a été un grand joueur c'est qu'il a du mal a ce que les joueurs sous ses ordres soient moins bon que lui a été du coup il a tendance a vouloir jouer a l place du joueur (trop de conseil, remarques sur son niveau, frustration...) exemple de platini en selectionneur.
Bien sur que cela n'empeche pas de réussir et ca peut faire du bien a des joueurs de parler a quelqu'un qui a deja vécu ce qu'ils vivent notament lors des grandes compétition mais je pense que tant que l'on gardera en tete que seul les ex joueurs de CS (sans formations specifique) pourrons faire de bons coach ou analystes le niveau risque de stagner. un des plus grand génie du coaching au foot s'appel José Mourinho et il n'a jamais joué a haut niveau.
En réponse à Dalton X #7 - Répondre à ce commentaire
Pour soutenir le fait que les bons joueurs ne font pas (forcément) de bons coach : https://www.letemps.ch/sport/grands-joueurs-rarement-grands-entraineurs-preuve-chiffres Dans le milieu de l'entreprise, de bons commerciaux ne font pas forcément de bons directeurs commercial ou de bons managers d'équipe ;)
En réponse à -KIWI- #8 - Répondre à ce commentaire
C’était super intéressant ! Merci
Super interview, ça fait plaisir d'avoir son point de vue.
Vous n'en avez pas parlé dans la vidéo, et donc j'imagine que ce n'est pas prêt d'arriver, mais l'esport ne pourrait il pas évoluer vers une relation coach et sélectionneur (comme dans les sports co), qui fait l'équipe et assume les résultats ? Ptete en faisant des équipe de 5 ou 7 joueurs avec sélection d'un 5 titulaire pour tel match ou une pioche plus régulière dans une équipe "academy" de chaque structure |