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DH Winter 2013 : La preview
Page 2: Poules A et B
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Poule A :
Clan-Mystik : HaRts, apEX, KQLY, KIOSHIMA, ioRek
Fnatic : pronax, jw, devilwalk, flusha, schneider
Natus Vincere : Zeus, starix, ceh9, seized, kibaken
LGB eSports : dennis, SKYTTEN, ololfm, eksem, KRiMZ
KIOSHIMA sera attendu de pied ferme |
Surprenants champions du Monde il y a un peu plus de trois semaines, les Clan-Mystik se devaient de convaincre à l'ESWC et ont fini par l'emporter. Dans le genre "bouleversement", on ne fait pas dans la demi-mesure de leur côté, surtout lorsqu'on bat LGB eSports, Astana Dragons et VeryGames dans un parcours exceptionnel. Les Français se sont vus ouvrir toutes les portes dont celles de cette DreamHack Winter 2013 où ils étaient partis pour batailler dans le tournoi BYOC.
Clan-Mystik est désormais considéré comme une grande équipe européenne mais connait des hauts et des bas sur internet. Si la troisième place actuelle en StarSeries semble correcte, les coéquipiers de HaRts ont tout de même profité de points faciles face à USSR et momo momo. Les défaites contre K1ck et Mousesports ainsi que le match nul contre Nostalgia font un peu tâche mais rien d'inquiétant étant donné leur performance en Fragbite Masters où ils ont complètement dominé leur groupe en battant Wizard et Astana Dragons, et facilement en plus.
Il y a un mois seulement, on aurait mal vu Clan-Mystik sortir de cette poule. Désormais, ils en sont peut-être les favoris. Invaincus en deux confrontations contre LGB eSports et vainqueurs 16-08 contre Natus Vincere sur internet, les coéquipiers d'apEX ont les armes pour s'imposer dans cette poule. Ce dernier devra néanmoins répondre présent aux moments opportuns et vider sa tête des mauvais souvenirs d'une édition estivale à oublier. Sans conteste MVP de l'ESWC 2013, KIOSHIMA suivi de près par son coéquipier KQLY ont pris une autre dimension, montrant qu'ils sont capables de conserver leur niveau de jeu spectaculaire dans les derniers tours d'une compétition d'envergure mondiale. Inutile de dire qu'ils devront rééditer leurs performances parisiennes s'ils souhaitent continuer l'aventure.
Côté Fnatic, le départ de MODDII et l'arrivée d'un nouveau capitaine en la personne de pronax a laissé beaucoup de monde perplexe étant donné le niveau affiché par le premier. A force de prises de tête et de remodèlement façon cArn, la formation semble de plus en plus confiante. La victoire contre Astana Dragons sur la grande scène de l'ESWC 2013 reste encore dans les mémoires, tout comme le quart de finale contre VeryGames où Devilwalk et ses camarades ont fait trembler le géant français en leur accrochant une carte et les obligeant à s'employer au maximum sur une troisième carte décisive.
Le top 5/8 à l'ESWC est certes moyen mais franchement encourageant. Envoyé en Chine pour participer aux finales MSI Beat It, Fnatic a pris un risque à quelques heures de cette DreamHack Winter. Sept heures de décalage horaire aller-retour en moins de quatre jours. Néanmoins le déplacement à Pékin s'est plutôt bien passé. Ce tournoi n'a connu aucune surprise et a logiquement vu les oranges et noirs s'incliner contre VeryGames en grande finale. A noter une victoire 16-13 sur SK Gaming qui confirme la hiérarchie suédoise actuelle où les Fnatic sont assis au deuxième rang.
Alors sous le tag Epsilon, c'était lors de la DreamHack Summer 2013 que les Suédois avaient tapé dans l'oeil de Fnatic en arrivant en grande finale. Un exploit pour ceux qu'on attendait pas à ce niveau. Pour cette édition hivernale, la grande finale parait tout de même inaccessible, sortir de cette poule semble nettement plus envisageable à condition que flusha garde son niveau et que devilwalk confirme la tendance positive actuelle. L'encaissement du "jetlag" est peut-être leur pire ennemi...
Le changement de leader chez Natus Vincere a du mal à convaincre. Zeus a délaissé cette lourde tâche au dernier arrivé, Seized, pour continuer à progresser individuellement. Sur internet, Natus Vincere n'a pour le moment gagné aucune rencontre. Le constat est alarmant : 0-9 en ESEA XV Invite dont un 1-16 contre LGB eSports et 0-1 en StarSeries. Pourtant sous-estimer les Ukrainiens serait une grave erreur. Dernier exemple en date, la demi-finale de la Techlabs Cup Moscou où ils ont enfin pris le dessus sur leurs rivaux de chez Astana Dragons dans un BO3 totalement fou.
L'atout phare des Na`Vi |
S'il y a bien une équipe qui, lorsque le seul et unique objectif est basé sur un événement comme cette DreamHack rien ne compte à côté, c'est bien Na`Vi. Ceh9 et ses acolytes s'entraînent plus de dix heures par jour dans les bureaux de l'organisation et profitent de tout le confort pour travailler. Les Natus Vincere ne veulent pas perdre de temps dans leur préparation quitte à abandonner des championnats entiers. Meilleurs en lan, ils seront au rendez-vous et pourraient créer la surprise en affichant un jeu insoupçonné.
Cette préparation de type "all-in" sur une seule compétition peut s'avérer être catastrophique en cas d'échec. Cette composition semble en danger si l'écurie ukrainienne ne sort pas des poules.
Très forts sur internet, les LGB eSports ont largement déçu pour leur première sortie en lan à l'occasion de l'ESWC 2013. On les attendait en quarts, les Suédois ne sont pas sortis de la phase de poules. Un résultat qui contraste avec les scores affichés en ligne : 16-01 contre Na`Vi, 16-04 contre Universal Soldiers, 2-1 contre Fnatic et enfin une qualification pour la seconde phase de poules du Fragbite Masters. Les coéquipiers de dennis ne semblent pas posséder l'expérience lan de leurs adversaires directs pour espérer faire quelque chose à Jönköping.
Les irrégularités au niveau des individualités remarquées à l'ESWC 2013 n'arrangent rien. Néanmoins, quand les cinq compères décideront d'être forts au même moment, ils feront très certainement beaucoup de dégâts. A voir maintenant s'ils ont les épaules pour le faire cette semaine. Ils n'auront rien à perdre.
Poule B :
Ninjas in Pyjamas : Xizt, Friberg, Fifflaren, GeT_RiGhT, f0rest
Universal Soldiers : Pasha, Neo, TaZ, Snax, Byali
iBUYPOWER : adreN, AZK, anger, DaZeD, Skadoodle
Recursive : kennyS, GMX, Happy, Uzzziii, Maniac
La solution à tous les problèmes |
Quadruples vainqueurs d'événements DreamHack (DH Valencia 2012, DH Winter 2012, DH Summer 2013, DH Bucarest 2013), les Ninjas in Pyjamas remettent leur titre en jeu cette semaine. Il faut remonter à la mi-septembre pour voir les Suédois s'imposer dans une compétition internationale. Depuis, gros passage à vide avec une troisième place à la StarSeries VII, une seconde place aux EMS One Fall et pour la première fois de l'ère CS:GO, une quatrième place à l'ESWC, soit la première fois que NiP n'accède pas à un podium de lan.
Stoppé par trois fois par l'écurie rivale VeryGames, NiP Gaming a délaissé sa place de numéro un mondial aux Franco-Belges. Les Suédois ne font plus peurs et sont redevenus des joueurs de très haut niveau sans être pour autant "les mecs imbattables". Beaucoup pointent du doigt leur manque d'entraînement durant le mois d'octobre. A juste titre puisque depuis l'ESWC, les cinq joueurs se sont enfermés dans leur gaminghouse se concentrant uniquement sur la DreamHack. Ils ont abandonné toutes les compétitions en ligne hormis le Fragbite Masters où ils ont logiquement dominé leur poule avec une victoire notable sur LGB.
Difficile de savoir où en sont les hommes de Xizt tant ils sont en mode sous-marin depuis quatre semaines. Peut-être la solution pour eux alors qu'une belle partie de la communauté prévoit des changements en cas de mauvais classement. Par mauvais classement, il faut comprendre toute place en dehors de la première bien sûr. Pour la chaîne de télévision qui les suit depuis quelques semaines, le scénario peut être magnifique : Les rois déchus en reconquête de leur royaume qui parviennent à leur fin. GeT_RiGhT et f0rest ont été très inconstants durant l'ESWC, le binôme infernal doit retrouver son efficacité si les NiP veulent empocher les 100 000 $ et cela dès les poules car le format GSL ne leur réussit pas du tout. Les joueurs sont même allés jusqu'à rencontrer un des coachs de l'équipe nationale suédoise de hockey pour soigner les quelques lacunes mentales dont ils ont fait preuve ces derniers temps.
L'équipe polonaise Universal Soldiers fait partie des formations en forme du moment. Deuxièmes de la Techlabs Cup Moscou, les coéquipiers de TaZ réalisent une saison online exemplaire avec des victoires remarquées sur Copenhagen Wolves, Na`Vi ou Astana Dragons. Qualifiés pour la deuxième étape du Fragbite Masters avec notamment une victoire sur We Got Game 16-10, ils ont les capacités pour sortir de ce groupe voire même de créer un petit exploit en arrivant dans le dernier carré selon le classement de la poule A.
Le lead ingame de Byali porte ses fruits, trois mois après la formation de l'équipe. Même Neo qui depuis son passage sur le jeu n'avait jamais réellement retrouvé son niveau d'1.6, semble désormais prêt à faire parler la foudre. Sur le papier, ils devraient être devant We Got Game. En cas d'affrontement contre iBUYPOWER, la rencontre risque d'être équilibrée et très intéressante.
anger & co, futures victimes du problème US ? |
Invaincus de l'autre côté de l'Atlantique, les iBUYPOWER sont incontestablement les numéros un américains à l'heure d'aujourd'hui. Vainqueurs contre compLexity en grande finale du 10th coL Anniversary Tournament, les hommes d'adreN affichent fièrement un ratio de huit victoires pour zéro défaite en ESEA XV Invite. Une domination qui renvoie à un problème récurrent aux Etats-Unis. En effet, il ne vous est pas inconnu que les équipes nord-américaines ne peuvent pas s'entrainer contre des équipes européennes à cause du ping. En clair, iBUYPOWER s'est déplacé il y a seulement quelques jours en Europe pour bootcamp. Ce n'est que durant ces quelques jours qu'ils ont pu enfin travailler contre les meilleures écuries du Vieux Continent et peut-être enfin progresser.
Un problème qui soumet les meilleures équipes US à une sortie de palier infranchissable à chaque fois et c'est en partie pour cette raison qu'aucune formation américaine n'a encore remporté d'événement majeur sur CS:GO. Les iBUYPOWER possèdent une "dreamteam" qui a le potentiel pour accrocher les favoris sans en constituer un. Le niveau est tellement resserré que tout peut arriver, difficile de se prononcer et surtout pour ces Américians. Attention à ne sous-estimer personne car apparemment c'est une spécialité locale.
Troisième équipe française qualifiée via le tournoi en ligne, Recursive aura fort à faire au milieu des meilleures équipes du monde. Passés à deux doigts d'accrocher la deuxième place qualificative dans le groupe de la mort du Fragbite Masters, Happy et ses joueurs n'ont pas su trouver la solution face aux n!faculty durant l'overtime décisif. Décevants à l'ESWC.fr 2013, l'arrivée de Maniac a semble-t-elle boosté les troupes et a permis de retrouver des automatismes acquis chez Team LDLC.
Pilier chez WarMaker, le Suisse retrouve le même rôle chez Recursive. En plus de cela, il a passé un cap au niveau individuel et se bat désormais pour le top du scoreboard avec kennyS, seul Français a avoir participé aux trois grandes DreamHack de l'histoire de CS:GO. Ce dernier est celui qui possède le plus d'expérience à l'international et ses progrès en terme de communication seront d'une grande aide pour aider Happy à mener à bien sa tâche de capitaine. Sur le papier, la composition française est intéressante mais reste un ton en-dessous de ses trois ennemis. Une qualification pour les quarts de finale serait un exploit.
En quart de finale, les premiers de la poule A rencontreront les deuxièmes de la poule B et inversement.
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