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5 ans de victoires françaises sur CS:GO

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Le 21 août, CS:GO fête ses cinq premières bougies. En attendant que Valve fasse un joli cadeau d'anniversaire à la communauté (on peut toujours espérer non ?), l'occasion est belle de revenir sur ces cinq premières années d'existence. Que ce soit en rapport avec la scène compétitive ou le jeu en lui-même, il y a eu nombre d'évolutions et de faits marquants. Plusieurs articles sur des thèmes variés paraîtront donc dans les jours à venir pour se rappeler de tous ces changements, tous ces tournois, toutes ces actions qui ont laissé leur empreinte sur le jeu. Départ aujourd'hui avec les victoires qu'a connu la scène française à travers le monde depuis août 2012.


Plus le temps passe, plus le nombre de pays possédant des équipes capables de gagner des tournois augmente. La France a longtemps été l'une des meilleures nations sur CS:GO, et même si elle ne règne plus autant qu'avant, elle garde une belle place sur la scène avec des succès réguliers à l'international. Si l'on attend toujours la troisième victoire d'une équipe nationale en Major, les cinq ans de CS:GO sont l'occasion de revenir sur ces moments où les Francophones étaient au-dessus du monde.

VeryGames – 5 tournois internationaux remportés (représentant ~ 44 000 $)
Mad Catz Birmingham (avril 2013)
Finales Raidcall EMS One Summer (juin 2013)
Finales SLTV StarSeries VII (octobre 2013)
RaidCall EMS One Fall (octobre 2013)
Finales MSI Beat It! (novembre 2013)
Kévin "Ex6TenZ" Droolans
Nathan "NBK" Schmitt
Edouard "SmithZz" Dubourdeaux
Kenny "kennyS" Schrub
Adil "ScreaM" Bernlitom
Richard "shox" Papillon

VeryGames aurait pu complétement dominer les débuts de CS:GO. À un seul détail près : si Ninjas in Pyjamas n'avait pas existé. Les Suédois ont laissé VG quatre fois sur la deuxième marche du podium en 2012, depuis la DH Valencia jusqu'à la DH Winter en passant par l'ESH Prague et l'ESWC. C'est uniquement à cause d'eux que RpK n'aura jamais gagné la moindre lan sur ce dernier opus sous le maillot rouge et blanc.

Il faudra attendre 2013 et un déplacement en Angleterre pour qu'Ex6TenZ et ses hommes s'imposent enfin. NiP n'est pas là, mais une armée danoise a traversé la mer du Nord pour prendre possession du trophée. VG bat FM!TOXIC (avec trois Danois) puis fnatic (pareil) pour s'emparer de son premier trophée sur Global Offensive.

Elle récidive quelques semaines plus tard, aux finales EMS RC Summer, avec un shox bouillant arrivé dans la line-up. NiP est encore évité puisque les ninjas perdent en demi-finale contre Virtus.pro (avec GuardiaN et Dosia), que VG maîtrise en finale.

Pour enfin voir une victoire finale et un match gagné contre le grand rival, rendez-vous en octobre pour les finales SLTV VII. Demi-finale, VeryGames effectue un comeback dingue sur Inferno, de 5-14 à 16-14, puis conclut facilement sur Mirage, 16-6. Les Suédois sont enfin battus, les Franco-Belges s'offrent là encore le plus gros chèque et récidivent 15 jours plus tard aux EMS One Fall, gagnant cette fois-ci contre leur ennemi juré en finale malgré la perte de la première carte (5-16 / 16-14 / 16-6).

L'histoire aurait été belle si la dernière victoire de l'histoire de VeryGames avait pu être acquise à l'ESWC ou lors du premier Major, à la DH Winter 2013. Elle le sera finalement en Chine, lors des finales MSI Beat It!, au cours d'une véritable démonstration où VG ne perdra aucune carte. Comme à la grande époque sur Source. La boucle était bouclée. Cinq jours plus tôt, la structure avait en effet annoncé l'arrêt de son investissement dans l'esport en raison d'un manque de moyens.


Clan-Mystik – 1 tournoi international remporté (représentant 12 500 $)
ESWC 2013 (octobre 2013)
Michael "HaRts" Zanatta
Jérémy "ioRek" Vuillermet
Fabien "kioShiMa" Fiey
Dan "apEX" Madesclaire
Hovik "KQLY" Tovmassian

L'histoire de Clan-Mystik à l'ESWC 2013 a déjà été racontée de nombreuses fois. Personne ne s'attendait à ce que la bande d'HaRts devienne championne du monde, c'est pourtant ce qu'elle fit en déjouant tous les pronostics. VeryGames doit, aujourd'hui encore, se mordre les doigts d'avoir perdu cette finale que tout le monde lui donnait déjà gagnée. Clan-Mystik n'a par la suite jamais retrouvé les sommets et cette performance a tout du oneshot. Mais qu'importe, en remportant l'une des trois finales franco-françaises à avoir eu lieu en tournoi international sur CS:GO, la structure et ses cinq joueurs sont rentrés à jamais dans le cercle des champions nationaux.


Titan – 3 tournois internationaux remportés (représentant 27 500 $)
DreamHack Stockholm Invitational (février 2014)
DreamHack Stockholm (septembre 2014)
Gamers Assembly 2015 (avril 2015)

Kévin "Ex6TenZ" Droolans
Nathan "NBK" Schmitt
Edouard "SmithZz" Dubourdeaux
Richard "shox" Papillon
Adil "ScreaM" Bernlitom
Kenny "kennyS" Schrub
Dan "apEX" Madesclaire
Hovik "KQLY" Tovmassian
Mathieu "Maniac" Quiquerez
Cédric "RpK" Guipouy

Tous les joueurs à avoir un jour porté le maillot Titan ont remporté au moins un trophée avec. On pourrait penser cette statistique flatteuse, elle ne l'est pas. Car avec seulement trois compétitions remportées (dont une Gamers Assembly considérée comme internationale uniquement car une équipe bulgare et une biélorusse avaient fait le déplacement), l'ère Titan a été bien pauvre en succès. Tout avait pourtant bien commencé avec une victoire à la DreamHack Stockholm Invitational dès février 2014, dans un tournoi entièrement disputé en Bo1. La suite sera plus compliquée.

Après le grand shuffle de l'été 2014, un nouveau triomphe attendait la formation, toujours à Stockholm, et on se disait que cette fois-ci était la bonne, que Titan allait enfin montrer sa vraie valeur. Et puis la police de la triche est passée par là, a attrapé KQLY, et tout est à nouveau retombé. Titan a finalement très peu gagné, et aura plus marqué les esprits par ses nombreuses désillusions que par ses moments d'euphorie.


Team-LDLC – 5 tournois internationaux remportés (représentant ~ 152 000 $)
DreamHack Valencia 2014 (juillet 2014)
Finales SLTV StarSeries XI (octobre 2014)
DreamHack Winter 2014 (novembre 2014)
MLG X-Games (janvier 2015)
Assembly Winter 2016 (février 2016)

Vincent "Happy" Cervoni
Dan "apEX" Madesclaire
Hovik "KQLY" Tovmassian
Mathieu "Maniac" Quiquerez
Kévin "Uzzziii" Vernel
Nathan "NBK" Schmitt
Richard "shox" Papillon
Edouard "SmithZz" Dubourdeaux
Fabien "kioShiMa" Fiey
Matthieu "matHEND" Roquigny
Simon "Fuks" Florysiak
Alexandre "bodyy" Pianaro
Antoine "to1nou" Pirard
Timothée "DEVIL" Démolon

LDLC est l'une des structures à avoir le plus oeuvré pour l'esport en France. Déjà présente sur Counter-Strike depuis Source, il lui faudra attendre l'été 2014 et la DH Valencia pour accrocher à son palmarès un premier titre international sur GO. Le résultat d'une montée en puissance logique qui avait vu l'équipe dirigée par Happy passée petit à petit devant Titan au cours du printemps. 

Les transferts de la rentrée vont ensuite complétement changer son visage et LDLC va recruter Mercenary, ce cinq composé des joueurs qui ne sont pas chez Titan et qui deviendra sans doute le meilleur qu'ait connu la France sur CS:GO. Happy, NBK, shox, SmithZz et kioShiMa vont rapidement être à la lutte avec fnatic pour savoir à qui appartient le trône mondial.

Si les Suédois vont se révéler un poil au-dessus, les Français rafleront quand même les finales SLTV IX en attendant cette fameuse DH Winter. La finale a lieu en quart et après un boost jugé illégal sur la troisème carte, fnatic déclare forfait. LDLC bat ensuite Na'Vi et NiP pour offrir à la France son premier Major et marquer à jamais les esprits. Au cas où cela ne suffisait pas, les X-Games tombent aussi dans leur poche pour la seule édition jamais disputée à ce jour sur Counter-Strike.

Peu de temps après, EnVyUs rachètera l'équipe qui avait tant triomphé, mettant fin au règne de LDLC. Mais l'organisation n'en a pas terminé pour autant et recrute deux nouvelles équipes, cette fois-ci du subtop national, LDLC White et LDLC Blue. Elles régneront sans pitié sur les compétitions subtop et iront même plus loin début 2016 puisque LDLC White s'imposera en Finlande, à l'occasion de l'Assembly Winter. Le premier trophée international pour une équipe de ce calibre.


3DMAX – 1 tournoi international remporté (représentant 5 000 $)
ESWC Women 2014 (octobre 2014)
Alexia "aLx" Mengus
Laura "Ceriizz" Le Bars
Amélie "aME" Raoul
Laura "NSTY" Déjou
Clara "Cla" Rossi

Chez les filles aussi, la victoire a souri à la France. Un an après Clan-Mystik chez les hommes, 3DMAX décroche le titre féminin devant son public après avoir sorti les favorites de Bad Monkey Gaming en demi-finale. L'ultime match aurait pu même être 100 % français puisque Reason, deuxième représentant bleu-blanc-rouge, échouera dans le dernier carré contre Team Karma. Les 3DMAX vengeront ensuite leurs compatriotes pour aller décrocher la première place et la plus belle des médailles.


EnVyUs – 11 tournois internationaux remportés (représentant ~ 1 280 500 $)
Gfinity Spring I (mars 2015)
Finales SLTV StarSeries XII (mars 2015)
Gfinity Summer I (juin 2015)
IEM Gamescom (août 2015)
DreamHack Londres (septembre 2015)
Gfinity Champions (septembre 2015)
DreamHack Cluj-Napoca (octobre 2015)
Gameshow Global eSports Cup (février 2016)
Gfinity Invitational (septembre 2016)
World Electronic Sports Games Finals (janvier 2017)
DreamHack Atlanta (juillet 2017)

Vincent "Happy" Cervoni
Nathan "NBK" Schmitt
Richard "shox" Papillon
Edouard "SmithZz" Dubourdeaux
Fabien "kioShiMa" Fiey
Dan "apEX" Madesclaire
Kenny "kennyS" Schrub
Timothée "DEVIL" Démolon
Christophe "SIXER" Xia
Adil "ScreaM" Bernlitom
Cédric "RpK" Guipouy
Alexandre "xms" Forté

Même si la structure est américaine, c'est avec EnVyUs que la France aura le plus gagné à l'international. 11 trophées remportés en deux ans et demi d'existence, plus d'un million de dollars acquis uniquement avec le plus gros chèque des tournois. En recrutant Team-LDLC au début de l'année 2015, l'organisation avait eu le nez fin et inaugurera les trois premières lignes de son palmarès dès les premiers mois : deux étapes de la Gfinity et les finales XII des SLTV StarSeries.

Des mésententes internes conduiront à effectuer des changements une fois l'été arrivé : au revoir shox et SmithZz, bienvenue apEX et kennyS. Un double transfert payant puisque rapidement, EnVyUs gagne les IEM Gamescom et la DH Londres en dominant les Danois de chez TSM, avant de l'emporter aussi à la Gfinity Champions après un Bo5 remporté sur la toute dernière carte contre l'ennemi juré fnatic.

EnVyUs était fort, EnVyUs dominait, EnVyUs était donc prêt à rentrer dans l'histoire en gagnant le septième Major disputé sur CS:GO, la DH Cluj-Napoca, après avoir sauvé trois rounds de matchs en demi-finale contre G2. Une apothéose totale qui marquera également le début des problèmes. Avant de tomber définitivement dans le puits des soucis, EnVy s'offre une dernière victoire en Lituanie, pour la Gameshow Global eSports Cup. Ensuite, c'est la déprime.

Sorties répétées en poules, teamplay absent, remplacements dans l'équipe qui ne convainquent pas, EnVyUs n'y arrive plus et ne s'imposera plus qu'une fois en 2016, au Gfinity Invitational. Il faudra ensuite attendre 2017 et les WESG, une compétition complétement démesurée offrant le plus gros cashprize de tous les temps sur Counter-Strike alors que presque aucune équipe du top mondial n'a fait le déplacement, pour revoir EnVy gagner. L'équipe a bien choisi son moment, et malgré une très grosse frayeur contre Space Soldiers en demi-finale, s'offre 800 000 $ en plus sur son compte en banque.

La dernière victoire avant un nouveau shuffle sur la scène française qui voit EnVy complétement changer de visage. De nouveau, les résultats ont du mal à suivre et bien loin paraît le temps de la domination. Mais au fur et à mesure des mois, la line-up grandit et finit par s'offrir son premier titre international en Amérique, à la DH Atlanta. En attendant la suite, EnVyUs aura tout de même gagné au moins un trophée avec chacun des cinq qui a composé son équipe. C'est toujours bon à noter.


G2 Esports – 3 tournois internationaux remportés (représentant 525 000 $)
Finales ECS S1 (juin 2016)
DreamHack Tours (mai 2017)
Finales ESL Pro League S5 (mai 2017)

Richard "shox" Papillon
Edouard "SmithZz" Dubourdeaux
Adil "ScreaM" Bernlitom
Cédric "RpK" Guipouy
Alexandre "bodyy" Pianaro
Nathan "NBK" Schmitt
Dan "apEX" Madesclaire
Kenny "kennyS" Schrub

G2 Esports ne gagne pas forcément souvent, mais choisit bien ses tournois. 525 000 $ remportés en trois victoires, cela fait une moyenne de 175 000 $ par compétition gagnée, ce qui est plutôt haut même si les cashprizes ont explosé ces dernières années. Depuis son arrivée sur la scène française début 2016, G2 a surtout fonctionné par cycle : c'est dans une période où elle était très forte qu'elle a remporté la première saison des ECS, collant un 2-0 très sec à SK en finale.

Un an plus tard, rebelote : en un mois, la DH Tours et les finales de la saison 5 de l'ESL Pro League tombent dans son escarcelle, après un début d'année plus compliqué suite à trois changements de joueurs effectués. G2 gagne finalement assez peu, mais souvent beaucoup d'un coup.


dizLown – 1 tournoi international remporté (représentant 8 000 $)
Assembly Winter 2017 (février 2017)

Julien "PetitSkel" Marcantoni
Paul "META" Moussajee
Lambert "Lambert" Prigent
Paul "Polox" Barbe
Guillaume "XpG" Veron

C'est l'invité surprise de cette liste. Février 2017, l'équipe française Tortues Ninjas, composée de membres bien connus du subtop français, va participer à l'Assembly Winter en Finlande. Au dernier moment, un accord est trouvé avec la structure dizLown qui la supportera pour ce tournoi. Les Français n'arrivent pas en tant que favoris et sont même tout près de sortir après seulement deux rencontres, mais survivent en prolongations lors du match des perdants. À partir de là, tout change et la suite va se révéler magique.

Les compatriotes de Vexed sont écartés lors du match décisif, les Danois de Singularity éliminés en quart, les locaux de Rynnäkköviikset mis dehors en demie, et les Bulgares d'Outlaws seront finalement les plus faciles à battre, en finale. Après LDLC White en 2016, l'Assembly Winter reste donc entre les mains françaises, et dizLown en profite pour se faire une petite place dans l'histoire française.


France – 2 tournoi internationaux remportés (représentant 56 000 $)
Electronic Sports European Championship (décembre 2014)
The World Championships (octobre 2015)

Vincent "Happy" Cervoni
Richard "shox" Papillon
Dan "apEX" Madesclaire
Kenny "kennyS" Schrub
Fabien "kioShiMa" Fiey
Nathan "NBK" Schmitt
Edouard "SmithZz" Dubourdeaux

Les compétitions nationales sont plutôt rares sur Counter-Strike, mais elles existent quand même. Et à ce petit jeu, la France s'est toujours bien débrouillée grâce à sa forte densité de bons joueurs. En 2014, elle triomphe à l'ESEC, sorte de championnat d'Europe, en disposant une fois de la Suède et deux fois de la Pologne. En 2015, c'est cette fois-ci un championnat du monde qu'organise E-Frag et encore une fois, la France envoie l'artillerie lourde et s'empare du titre en battant, bis repetita, la Pologne en grande finale. Avec la majorité du temps deux formations dans le top mondial, NiaK, capitaine de la sélection lors des deux succès, avait plus que le choix pour composer sa line-up finale.


Eux et elles aussi ont hissé la scène française au sommet

ESWC Women 2013 (octobre 2013), Mathilde "Sephi" Koenig et Laure "CeleN" Denivelle avec Druidz
Gaming Paradise (septembre 2015), Adil "ScreaM" Bernlitom avec Team Kinguin
Finales StarSeries i-League S3, Fabien "kioShiMa" Fiey avec FaZe Clan

Ceux-là sont partis tenter leur chance à l'international à un moment de leur carrière, et bien leur en a pris. C'est avec une équipe cosmopolite que Sephi et CeleN sont devenues championnes du monde en 2013, chez Druidz, qui comptait également juliano dans ses rangs. C'est aussi avec une formation composée de nationalités différentes que ScreaM puis kioShiMa ont montré qu'il était possible d'avoir du succès en dehors des équipes françaises. Kinguin puis FaZe ont accueilli des Francophones, et ces derniers ont rendu à leur structure la monnaie de leur pièce.

 

La France a connu bien des succès en cinq ans. En ces temps plus compliqués, où CS:GO n'est plus juste un duel France - Suède avec le Danemark et les pays de l'est en arbitres, la victoire se fait plus rare malgré la multiplication du nombre de tournois. Alors profitons bien de chacune et soyons tout de même fiers de nos joueurs et de nos équipes qui défendent les couleurs bleu-blanc-rouge à travers le globe.

Crédits photos : HLTV, ESWC, Gfinity, Assembly Winter (Emmi Halmela), GosuGamers

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