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Depuis plusieurs semaines, une affaire de matchs truqués bouillonne dans les coulisses du Counter-Strike nord-américain. Après avoir été débroussaillée par plusieurs personnes dont Richard Lewis, elle est récemment passée entre les mains de l'ESIC, Esports Integrity Commission, avant d'atteindre un niveau encore supérieur lorsque Ian Smith, le commissaire de l'ESIC, a annoncé l'implication du FBI.
L'enquête porte sur des joueurs qui, au niveau de la Mountain Dew League, donc juste en dessous de la Pro League, auraient monté depuis un moment un système afin de parier sur eux-mêmes. Ils auraient également été en lien avec des "syndicats de paris" extérieurs qui auraient décidé des matchs à truquer.
La MDL, un terrain de jeu décidément idéal pour ceux qui n'ont pas froid aux yeux
et pas la lumière à tous les étages
Bref, tout ça ne sent pas très bon pour les concernés, et encore moins depuis que le FBI a mis son nez dans tout ce bazar, comme Ian Smith l'a donc révélé dans une interview :
Nous travaillons, dans une certaine mesure, avec les forces de l'ordre, avec le FBI, qui n'a ouvert que récemment une unité interne dédiée aux invetigations liées aux paris sportifs. Ils sont bons, mais inexpérimentés, parce que les paris sportifs restent assez récents aux États-Unis. Tout le monde se fait la main sur cette affaire-là. |
Ian Smith a quelque peu détaillé la procédure, arguant que les preuves contre les joueurs concernés étaient assez évidentes et qu'ils allaient être bannis pour une "très, très longue période". Les premières révélations publiques devraient avoir lieu d'ici dix à quinze jours. "La première partie que nous allons gérer sera réglée assez rapidement car... nous avons affaire à des idiots, tout simplement", a aussi balancé Ian Smith. La seconde partie de l'investigation, plus large, devrait prendre plus de temps.
Les temps sont durs pour les truqueurs de match : l'ESIC avait déjà coincé 35 d'entre eux en Australie en janvier dernier, leur infligeant des peines allant de un à cinq ans de suspension. Cette fois-ci, avec le FBI dans la boucle, il est possible que les conséquences ne se limitent pas à une simple interdiction de jouer.
La gaming house ibuypower si l'affaire avait lieu demain https://media4.giphy.com/media/QUY2pzDAKVpX3QacCg/200.gif
Il y a pas a dire on est tellement formaté par les films americain que quand t'entend le FBI ça fait toujours classe et peur pour eux :'D
Tant que c'est pas Walker, Texas Ranger qui débarque, ça va on peut encore discuter :)
En réponse à Nz #2 - Répondre à ce commentaire
Le FBI ainsi que la plupart des autres agences gouvernementales des USA ont le monopole mondial de la fraude, tricherie, dissimulation, ect... Ils devraient plier ça assez vite.
En réponse à Nz #2 - Répondre à ce commentaire
Leur scène est déjà quand même bien entamée et eux ils l'achèvent... Quelle tristesse :(
c'est dans leur intérêt de faire le ménage.
En réponse à hosterzM #4 - Répondre à ce commentaire
Les gens sont cupide de nature (pour la plupart) et le Covid n'arrange rien avec la flambée des prix des produits de première nécessité (je me doute ben que tout cela a commencé bien avant le covid). Et quand tu vois les équipes pro avec leurs salaires, c'est pas étonnant de voir les semi-pro gratter des tunes, on est pas au bout de nos surprises dans cette affaire.
Si c’est pour ban des mecs de CSGO alors qu’ils voulaient passer sur Valorant, ce sera pas ceux qu’on croit les idiots.
Quitte à changer de jeu autant se faire un petit billet avant de leave
ha la dernière phrase me rassure quand même, je croyais que les types risquaient simplement une suspension sur CSGO.
A partir du moment où on met en place une escroquerie qui impacte les "vrais" parieurs en leur faisant perdre de l'argent, j'espère bien que ces mecs là vont se retrouver devant un vrai tribunal, comme ce serait le cas avec n'importe quel autre système de pari sportif truqué ! |