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Si le déclin de la scène américaine en raison de l'épidémie de Covid-19 a été le plus médiatisé, l'Australie en prend aussi pour son grade depuis quelques temps. Isolée du reste du monde, l'île-continent, après avoir connu une année 2020 à sens unique et un début 2021 marqué par une vague de bans pour des paris frauduleux, doit maintenant faire face au désinvestissement croissant des structures.
En février, Avant Gaming avait déjà disparu, avalée par Dire Wolves. Cette dernière n'a pas souhaité renouveler, fin août, le contrat de ses joueurs, les laissant sans organisation. Quelques jours plus tard, c'était au tour de Chiefs, un autre nom bien connu sur les terres australes, d'abandonner sa formation. Deux jours plus tard, Paradox suivait la même route et mettait tout le monde à la porte.
L'Australie n'est plus à la fête
Les dirigeants de ces structures ont tous pointé du doigt l'impact du Covid sur la scène australienne : diminution du viewership, annulation des lans et des gros tournois capables de mettre un coup de projecteur sur la région (notamment les IEM Melbourne, qui devaient succéder aux IEM Sydney), raréfaction des opportunités financières, etc. Tous ont également assuré qu'ils pourraient revenir dans le futur, parfois à court terme, mais que la situation actuelle nécessitait un temps de réflexion pour établir la stratégie à mener.
S'il reste encore quelques écuries fidèles à l'Australie et ses joueurs (Renegades évidemment, mais aussi ORDER, Rooster, Ground Zero ou VERTEX), ces multiples départs risquent tout de même d'impacter un peu plus l'écosystème local et de creuser davantage l'écart entre Renegades et les autres. À l'époque d'une crise sanitaire qui concentre toutes les compétitions d'envergure en Europe, il ne fait pas bon habiter à l'autre bout du monde.