Palmarès

Lans principales

ICE Challenge, 250 000 $, 1-6 février,  Londres

mousesports (chrisJ, ropz, karrigan, frozen, woxic) - 125 000 $
Na'Vi (flamie, s1mple, electronic, Boombl4, Perfecto) - 50 000 $
3/4. GODSENT (kRYSTAL, Maikelele, zehN, STYKO, Maden) - 25 000 $
3/4. MAD Lions (HUNDEN, Bubzkji, sjuush, acoR, roeJ) - 25 000 $

IEM Katowice, 500 000 $, 24 février - 1 mars,  Katowice

Na'Vi (flamie, s1mple, electronic, Boombl4, Perfecto) - 250 000 $
G2 (kennyS, JACKZ, AmaNEk, huNter, nexa) - 100 000 $
3/4. Astralis (dupreeh, Xyp9x, device, gla1ve, Magisk) - 40 000 $
3/4. fnatic (KRIMZ, JW, Brollan, flusha, Golden) - 40 000 $
...
9/12. Vitality (apEX, RpK, ZywOo, ALEX, shox) - 4 000 $

Lans secondaires

DreamHack Leipzig, 100 000 $, 24-26 janvier,  Leipzig

BIG (tabseN, tiziaN, XANTARES, syrsoN, k1to) - 50 000 $
Renegades (dexter, malta, Sico, Hatz, INS) - 20 000 $
3/4. Heroic (es3tag, stavn, Snappi, b0RUP, cadiaN) - 10 000 $
3/4. MAD Lions (HUNDEN, Bubzkji, sjuush, acoR, roeJ) - 10 000 $

DreamHack Anaheim, 100 000 $, 21-23 février,  Anaheim

Gen.G (daps, autimatic, koosta, BnTeT, s0m) - 50 000 $
FURIA (KSCERATO, yuurih, VINI, arT, HEN1) - 20 000 $
3/4. Complexity (oBo, RUSH, blameF, k0nfig, poizon) - 10 000 $
3/4. North (aizy, Kjaerbye, gade, cajunb, MSL) - 10 000 $

Scène féminine

GIRLGAMER Esports Festival Finals, 47 500 $, 21-22 février,  Dubai

Assassins (vilga, kllyVe, klaudia, ANa, vicvic) - 20 000 $
Dignitas Female (EMUHLEET, artStar, rain, milk, Theia) - 14 000 $
  INTZ Female (santininiha, REGIANE, flyzinha, gabee, napeR) - 8 000 $
4. Carnage Female (BiBiAhn, epoh, ARTeMis, konii, Peachy) - 5 500 $

Notes

• Cinq lans et puis plus rien. La pandémie mondiale de Covid-19 met la scène à l'arrêt. Les lans internationales ne reprendront qu'à l'été 2021. Entre temps, beaucoup de tournois sur Internet. Mais ce n'est pas pareil, forcément.

• Seul très gros tournoi en lan de 2020, Katowice n'a même pas droit à son public, les conditions sanitaires commençant à se dégrader. Na'Vi colle donc un 3-0 à G2 en finale devant une Spodek Arena vide. Tristesse absolue.

• Ayant quitté l'Asie et TYLOO pour tenter sa chance chez Gen.G, BnTeT remporte la DH Anaheim et devient le premier Asiatique – et demeure le seul – à remporter un événement aussi "prestigieux", toutes proportions gardées.

• G2 se hisse en finale de Katowice et on se dit que le mix franco-serbo-bosniaque marche pas mal. La période en ligne sera plus compliquée et la line-up perdra son drapeau français à l'automne pour faire de la place à NiKo, rifle de génie et, accessoirement, cousin de huNter.

• Côté Vitality, ALEX quittera volontairement l'équipe après Katowice, pointant du doigt un rythme trop élevé, notamment en matière de déplacement. Deux semaines plus tard, confinement et tout le monde reste chez soi pendant des semaines. Mauvais timing. La structure tricolore choisira un p'tit jeune pour remplacer ALEX, misutaaa. Ah, et ZywOo est aussi fort sur internet qu'en lan : deuxième titre de meilleur joueur du monde en fin d'année.

• Deux événements importants marqueront cette période en ligne. Le premier, ce sont les line-up à six, sérieusement expérimentées par Vitality, Astralis ou Na'Vi. Le cinq peut changer selon le match voire la map, ce qui offre de nouvelles possibilités en matière de spécialisation pour chaque joueur. Mais Valve n'aime pas ça et mettra rapidement un stop à cette pratique.

• Le second, c'est le bug du coach : depuis des années, les coachs pouvaient se retrouver, volontairement ou non, hors de la vue de leurs joueurs lors des matchs en ligne, afin d'obtenir des informations sur d'autres zones de la carte. L'intégrité de centaines de matchs disputés sur Internet est remise en cause. Plus de 100 coachs sont sanctionnés par l'ESIC – dont la gestion de l'affaire sera largement critiquée –, aussi bien dans le top mondial qu'au fin fond du subtop. Le scandale a même droit à sa page Wikipedia. Valve finit par corriger le bug... alors que certains coachs, à qui le bug était déjà arrivé deux ans plus tôt, l'avaient signalé à ce moment-là. Et en plus, l'éditeur durcit les règles vis-à-vis de la présence des coachs lors des Majors. Valve, toujours au top de la réactivité et de la nuance.

• Et puis il y a aussi Valorant, le FPS de Riot inspiré de Counter-Strike, qui en convaincra certains de changer de jeu, plus ou moins vite après sa sortie. Un peu en Europe (Ex6TenZ, ScreaM, Nivera, ANGE1, mixwell, Jamppi...), davantage en Amérique (Ethan, TenZ, steel, yay, Xeppaa...). D'autres iront voir, puis reviendront (nitr0, autimatic). Chez les femmes aussi, petit exil (juliano, mimi, Petra, bENITA, klaudia...).

• Ah, une dernière chose : l'état mental de la scène devient préoccupant. ALEX, gla1ve, Xyp9x, autant de grands noms qui dénoncent le rythme infernal du calendrier et les problèmes variés de l'écosystème. Au moins, le Covid a obligé tout le monde à ralentir. Une très bonne chose.