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CPH 2013 : Le bilan

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L'édition 2013 de la Copenhagen Games est désormais derrière nous et l'heure du bilan est arrivée. L'évènement de référence au Danemark accueillait pour la première fois une véritable compétition sur CS:Global Offensive après avoir fait confiance à ses deux ainés, ces précédentes années. Avec une salle facile d'accès au coeur de la capitale scandinave, un cashprize conséquent assurément payé et une réputation qui n'est plus à faire, cette compétition possède de solides arguments pour attirer les plus grandes écuries du globe. 

L'organisation a été parfaite des débuts jusqu'au tirage de la phase finale où quelques problèmes sont survenus pour noircir un tableau pourtant si blanc. Aucun retard de taille n'a été signalé ni durant la phase qualificative ni durant les poules. La salle presse était idéalement placée à quelques pas de la zone joueurs, idéal pour les journalistes souhaitant se rendre rapidement sur le lieu de l'action.

Et de l'action, il y en a eu. Beaucoup même. Trop ? Le format appliqué était assez lourd avec des poules en BO3 suivi d'un arbre à double entrée. La transition entre les rencontres était globalement bien huilée mais malgré cela, les joueurs n'ont vu leur lit d'hôtel que quelques heures tout au plus. Ainsi, VeryGames et Ninjas in Pyjamas n'auraient pas dormi plus de cinq heures dans la nuit de vendredi à samedi. Pas forcément idéal lorsque le planning est si chargé. Finalement, ce format n'a pas vraiment laissé place aux surprises, ce qui peut être interprété de plusieurs façons différentes selon le point de vue. Même chose du côté des filles. 


L'utilisation de l'eBot a été saluée de part sa gestion des matchs mais également de toute la partie statistique incluse qui ravit les passionnés de chiffres et de pourcentages. Le défi technique de gérer plus d'une quarantaine de matchs en simultané a été relevé haut la main. Seul bémol, certains admins n'étaient pas forcément très au point sur l'ensemble des possibilités que ce bot procure. Ainsi, nous avons pu assister à des scènes cocasses où ce sont les joueurs qui expliquaient comment manoeuvrer au staff admin. NBK, par exemple, n'a pas hésité à expliquer le fonctionnement de la récupération du cashprize après le crash de son coéquipier ScreaM face aux Epsilon alors que les admins étaient sur le point de carrément relancer le serveur. Nul doute qu'avec le temps, cela devrait s'arranger et devenir un standard pour chaque lan. 

C'est au niveau de la communication avec les équipes que les administrateurs ont péché. Résultat ? De gros cafouillages dont certains ont fait (beaucoup) plus de bruit que d'autres comme l'affaire Natus Vincere qui restera malheureusement gravé dans l'histoire de cette CPH Games 2013. Ne revenons pas plus sur cette anecdote dont le dirigeant de la structure ukrainienne a fait sa priorité dans son combat contre les forces du mal. Autre équipe, autre histoire, VeryGames n'aurait été mis au courant de la tenue sur scène de leur quart de finale contre Ninjas in Pyjamas que bien plus tard que les Suédois. Les Franco-Belges, venus plus tôt afin d'optimiser leur préparation se sont retrouvés à devoir "setup" rapidement sur la grande scène. Conséquence de cette décision prise au dernier moment, problèmes au cut round pour VeryGames et impossibilité d'un petit briefing d'avant match. 


Troisième et dernier fait troublant, la fameuse pause de plus d'une heure et demi dans le BO1 opposant Fnatic à Western Wolves. L'ordinateur de Trace a planté alors que les futurs finalistes menaient 7 à 3. Ajouté à cela, un bug - ou une mauvaise utilisation - de l'eBot et les deux partis sont restés sur leur position concernant la reprise du match avec quel score et avec combien d'argent. Au final, les admins ont mis plus d'une heure à régler le problème et après moults discussions avec les joueurs, les deux équipes sont reparties à 8-2 et 6500 $. 

Malgré le forfait de Na`Vi, la compétition a réservé son lot d'émotion. Le spectacle a été au rendez-vous. Les places assises derrières les Ninjas in Pyjamas valaient de l'or et il était impossible de s'approcher à moins de dix mètres des Suédois lors de leur finale winner bracket contre Virtus.pro tant il y avait une masse de spectateurs venus admirer le jeu des futurs vainqueurs.

L'ambiance a été clairement l'un des gros points positifs de cette compétition. Des criquets adoptés par n!faculty et Mousesports aux cris du manager des Reason en passant par des hurlements loufoques pour les uns et stridents pour les autres en zone féminine, nos oreilles ont été mises à rude épreuve durant les trois jours de tournoi. La grande finale a été l'apothéose de ce phénomène. Un public de connaisseurs, une équipe locale sur scène, de la bière bon marché et une centaine de places assises. Voici la recette secrète pour une grande finale d'exception. Une ambiance de kop de football avec des chants, des onomatopées reprises en coeur et des vannes entre supporteurs. Si dans le jeu, la rencontre entre Western Wolves et Ninjas in Pyjamas n'a pas été très intéressante, le cadre de ce match a été juste fantastique. On en aurait la larme à l'oeil quand on pense aux autres évènements du calendrier. 


CPH 2013 : Epic Public is Epic ! par RedacVaKarM

Cette Copenhagen Games 2013 a également procuré de très bons chiffres concernant le nombre de téléspectateurs sur les différentes streams. Plus de 25 000 à certains moments devançant ainsi des jeux comme StarCraft 2 et Dota 2. Un autre signe de l'importance des GOTV publiques et de la non-restriction des streams à une unique langue. Pour connaître cela, il va falloir attendre que les lans françaises possèdent une connexion au moins aussi bonne que celle du wifi du train danois. A dans dix ans.


NDLR : Nous n'avons pas trouvé pertinent le fait de revenir sur les performances des équipes étant donné le nombre de preview à venir. Nous nous sommes donc concentrés sur l'organisation et l'ambiance ressentie sur place pendant ces 2 jours.

Bonne review Dorian :) !
l'evenement etait excellent je trouves apres c'est vrai que ces pbs de delay d'administration .
CHez les filles on a du changer de pc à chaque (sur des pc danois ) voilà la galère de 30 min a chaque fois pour regler les pcs .
Pour le reste la salle l'ambiance etait excellente (la proximité de la salle de la gare etc ) vraiment un plus . et une connection de très bonne qualité .
Les soucis surtout celui de fnatic a duré pres de 2h. Dans la zone feminine certaines equipes ont terminés vers 1h du mat .
Et puis je pense que tout cela a facilité la domination de Nip car toutes les equipes dans le lower a attendre pendant que nip peuvent recuperer regarder tranquilement en attendant leurs adversaires .

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