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Blog de la rédac : Vivre de sa passion ?

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Etre payé pour vivre de sa passion, c’est un rêve pour beaucoup. Mais quand le niveau et les enjeux augmentent, quand il ne suffit plus d’une poignée d’heures par soir pour être le meilleur, quand l’heure de devoir choisir entre carrière "virtuelle" et orientation plus traditionnelle approche, la décision de devenir joueur professionnel est bien plus compliquée qu’il n’y parait.

D’autant plus que ce terme a été complètement galvaudé dans le milieu de l’esport, utilisé à tort et à travers dès que des joueurs ont la chance de toucher plus ou moins régulièrement une rémunération pour jouer. Si trouver une définition exacte et générale de joueur professionnel est compliquée, on peut se baser pour commencer sur la définition disponible dans la Charte du football professionnel (article 500). C’est très court, mais très instructif :

Un joueur devient professionnel en faisant du football sa profession.

Vous allez me dire qu’on tourne un peu en rond. Que nenni ! Petit rappel de la définition de profession en français :

Activité rémunérée et régulière, exercée pour gagner sa vie.

Si on y retrouve bien évidemment la notion de rémunération, on y ajoute également une notion de régularité et une finalité : "gagner sa vie".

Ne pas penser qu'à la partie visible ...

Si ces deux composantes peuvent paraitre anecdotiques, ça change en réalité beaucoup de choses. Gagner sa vie implique donc un montant minimal, suffisamment élevé pour permettre de satisfaire au moins ses besoins élémentaires, se nourrir, se payer un logement ou se soigner. En France, on peut considérer donc qu’en dessous d’un SMIC on ne pourra pas vraiment se qualifier de joueur "pro". Notez que ça ne vous empêche pas d’avoir une attitude, une approche de votre activité qui soit la plus professionnelle possible.

Bref, il faut un certain montant et si possible plus que le minimum, on ne souhaite à personne de commencer une "carrière" dans un domaine aussi incertain pour y gagner un SMIC. Rien qu'à l'aune de ce seul critère, uniquement une poignée d'équipes sur CS peuvent ainsi être dites professionnelles.

En outre, l’aspect régularité est important : vous pouvez par exemple gagner un gros tournoi (MTT) au poker et remporter une somme d’argent conséquente en ne jouant que très occasionnellement. Ça ne fera pas de vous un joueur de poker professionnel pour autant. Très compliqué dans un milieu comme le sport électronique, a fortiori sur une scène "secondaire" comme CS ! Et ce pour plusieurs raisons :

- Primo la discipline étant encore jeune, personne n’a le recul suffisant pour savoir combien de temps une "carrière" de progamer peut durer. On commence tout juste à voir avec certains joueurs Starcraft (1 puis 2) ou Counter-Strike (1.6, Source et GO) qu’il est possible de "survivre" à un titre et de faire une transition avec succès, si on s’en donne les moyens (le meilleur exemple restant les joueurs 1.6 de NiP)

- Deuxio la faible durée d’existence des compétitions et la grande variabilité des cashprizes. Si la Dreamhack Winter et ses 250 000 $ fait rêver, si c’est un unique "one shot", il est compliqué de tout plaquer pour se consacrer à 100% au jeu, d'autant plus au vu de la domination de NiP depuis un an (et donc le risque de ne jouer au final "que" pour la deuxième place). Et même sur des jeux plus mainstream, comme LoL ou SC2, l'incertitude reste grande avec la reprise en main des compétitions par l'éditeur. On a, au mieux, une visibilité sur environ un an.

- Tertio le manque de reconversion possible. Toute personne exerçant une activité professionnelle se pose un jour ou l’autre la question de son (éventuelle) évolution, que ce soit simplement en terme de  rémunération ou de changement d’activité. Or avec un métier "classique", vous avez de bonnes chances de connaitre déjà quelles sont vos perspectives d’évolutions salariales, vos possibilités de reconversion ... etc. Dans le sport électronique, s’il advient que passé un certain âge il est impossible de continuer à être au top niveau, quid de la suite ? Si certains comme HeatoN sont parvenus à s’en sortir en se faisant l’icone ou le porte parole de marques, il n’y a pas la place pour les dizaines de joueurs évoluant à haut niveau...


HeatoN a trouvé sa voie

Le fait de vivre de son activité (et pas simplement de recevoir de l’argent de poche pendant qu’on dort chez papa/maman/la copine), pose aussi un certain nombre d’autres questions : quid d’un joueur se cassant le poignet par exemple ? Impossible de tenir une souris et donc de jouer pendant plusieurs mois, comment payer le loyer ? Est-ce qu'après plusieurs mois sans jouer le joueur n'aura pas perdu une partie de son skill ? Dans le sport "réel", il y a tout un mécanisme d’assurances pour gérer ce genre de situation par exemple. Quid du type de contrat et du statut ? Le statut de joueur profesionnel en France est également très encadré et nécessite d'avoir une fédération sportive... Inexistante pour le moment (et très compliquée à mettre en place). Le chomage, la retraite, le droit à l'image ?

Dans le sport "physique", au delà de la dizaine de sports mainstream brassant suffisamment d'argent pour entretenir un certain nombre de  joueurs professionnels (foot, rugby, basket, handball, cyclisme...), la plupart des sportifs de haut niveau ont une activité professionnelle à côté, souvent liée/aménagée pour leur permettre de s'entrainer. Le ministère de la Défense accueille ainsi dans des unités militaires près de 180 sportifs de haut niveau, dans des disciplines très variées (souvent olympiques) : voile, ski, natation, tir, parachutisme... Mais pour la plupart de ces sportifs, on est plus dans une pratique semi-professionnelle (sauf éventuellement juste avant une grosse compétition). Tony Estanguet, multiple champion olympique de kayak ne s'entraine ainsi au final "que" une vingtaine d'heures par semaine en moyenne. Comparé au temps d'entrainement de certaines équipes CS (même non-pro), c'est bien plus faible.

J’ai bien conscience que dans le sport électronique d’aujourd’hui toutes ces questions paraissent bien lointaines, en mode "non mais le foot c’est pas comparable". Mais prenez du recul quelques minutes : au delà des paillettes, des quelques exemples starifiés, montrés jusqu’à plus soif que sont les Fatality, HeatoN, Elky ou Stephano, quelle est la réalité pour les centaines d’autres très bon joueurs ? Notez d'ailleurs que parmi ces exemples, aucun n'a réellement "fait carrière" en tant que "joueur professionnel" de jeux-vidéo, ils se sont tous réorientés après quelques années.

Actuellement, ce serait un "boulot" plutôt mal payé, déconsidéré par une bonne partie de la société et qui peut s’écrouler du jour au lendemain pour des dizaines de raisons différentes. Alors certes, si vous avez le skill, vous pouvez prendre le pari que la DHW n’est que le premier d’une longue série de tournois a plusieurs centaines de milliers d’euros… Mais il faut avoir conscience que c’est un pari. Etes-vous toujours aussi sûr de vouloir le relever ? Pour les quelques joueurs faisant ce choix en connaissance de cause, c'est une décision qui est loin d'être si évidente... et qui mérite un certain respect.

Nice article comme d'hab :)
Un article fort rafraîchissant.
Tu dis ca parce que y'a un ice-berg ?
En réponse à dadou #4 - Répondre à ce commentaire
24 point(s)
Oui, j'ai juste regardé les images
En réponse à NatashaA #5 - Répondre à ce commentaire
31 point(s)
Bj

L'idée d'être pro-gamer et de se casser le poigner est fort sympathique x)
C'est déjà arrivé à DeMusliM sur SC2, et sur CSGO si ça arrive, cela impacte toute l'équipe !
En réponse à AnthobotwiN #7 - Répondre à ce commentaire
-2 point(s)
Super ! J'en avais parlé il y a une semaine sur une news, c'est vraiment niquel !

Par contre, il manque tout de même l'avis de joueurs ayant tenté ce pari, ceux qui le tentent actuellement depuis quelques temps et ceux qui le démarrent, pour voir les avis différents, les expériences des anciens, ce qu'ils ont pu devenir, et si ça coïncide avec les espoirs et la vision du futur des actuels.

Mais très intéressant, bravo.
Vouloir devenir "bon" dans le game, c'est pas pour l'argent mais pour la notoriété, l’exploit, bref le moment de gloire. Après l'argent qui en découle n'est qu'un bonus et je pense que NiP sait déjà tout cela, c'est un choix de vie pour vivre un bonheur éphémère.
Non mais des joueurs "bons" y en a pleins, on parle de l'étape au dessus là justement. Quand il ne s'agit plus simplement d'être bon, mais parmi les meilleurs et que ça demande 8h d'entrainement par jour. C'est pas la gloire qui va te payer ta bouffe ou ton loyer.
En réponse à Waltii #9 - Répondre à ce commentaire
1 point(s)
Méchant SekYo, tu brises les rêves de tous les futurs pgm :D

Très bon article, vivre de l'esport reste un pari très très risqué (et encore pour un bon bout de temps je suppose), bonne chance à ceux qui l'ont tenté ou le tenterons.

Par contre j'ai une interrogation sur les revenus, les joueurs pro déclarent leur salaire ou comment ça se passe (j'y connais rien dans ce domaine) ? Peuvent-t-ils toucher le chômage tout en ayant salaire, sponsors et gain de tournois ?

Et si quelqu'un connaît le salaire que touchent par exemple les joueurs pro sur LoL aux LCS (sans les cashprices), je suis preneur juste par curiosité.
Y a tellement peu de joueurs pros et tellement peu en France, que je doute très fortement que tout ça doit très réglo. Il me semble avoir lu au début de SC2 pas mal de remarques sur le fait que des joueurs Top FR s'arrangeaient pour bosser quelques mois, puis toucher le chomage pendant qu'ils jouaient full time etc...

Et de toutes manières a mon avis c'est super compliqué d'utiliser un contrat de travail salarié "classique" pour un joueur pro, y a pas mal de questions sur l'utilisation notamment du droit à l'image etc... Qui ne sont pas vraiment couverts (ou trop restrictifs) avec un contrat normal. Mais de toutes manières y a pas trop le choix, en l'abscence de féderation sportive...
En réponse à nyctalope #10 - Répondre à ce commentaire
0 point(s)
Mais si il y a la fédération française de jeux vidéo en Réseaux.






oh wait
En réponse à SekYo #22 - Répondre à ce commentaire
1 point(s)
Pour les salaires sur LoL, j'ai entendu dire qu'ils toucheraient 5000 euros maximum.
En réponse à nyctalope #10 - Répondre à ce commentaire
-2 point(s)
En fait techniquement pour les salaires sur LoL, ceux qui jouent les LCS, Riot paye les structures directement mais après les structures choisissent combien ils donnent à leurs joueurs, donc les chiffres doivent varier d'une structure à l'autre.
En réponse à ShanKaVieL #27 - Répondre à ce commentaire
0 point(s)
Ok merci pour les précisions. Mais de toute manière si 5% d'entre eux ont une suite dans l'e-sport, le reste se retrouve au chômage sans indemnité et aucune expérience. Choix difficile !
En réponse à Personne #43 - Répondre à ce commentaire
0 point(s)
Bon article. Un bon sujet proposé.

Je pense que le contexte culturel y joue beaucoup aussi, ce n'est pas pour rien que la plupart des joueurs pros soient suèdois(pour cs) et coréen(pour sc2), ils doivent avoir une meilleure image dans leur société respective.

Mais quoiqu'il en soit il est certain qu'ils sont peu nombreux les élus à pouvoir en vivre et encore moins pour ceux qui arrivent à se reconvertir dans ce milieu, heaton en est un bon exemple. (spawn aussi, me semble-t-il, avait suivi la même voie).
On voit bien que l'ont est loin d'un vrai métier, autant sur le point rénumération que reconvertion ainsi qu'au niveau des assurances.

Maçon > "joueur pro"

Peut-être que cela évolura avec le temps...
Je crois que c'est possible de vivre de sa passion pour 4/5 équipes sur CS:GO. NiP, Astana, SK et Fnatic sont des structures capables d'offrir un SMIC pour ne citer qu'elles. Si on ajoute à cela, le cashprize, on se retrouve avec un salaire équivalent à la plupart des étudiants sortant d'un bac +3 pour les 4/5 meilleures équipes du monde. Alors certes, ça ne fait pas rêver mais c'est pas mal pour jouer à un jeu vidéo que t'aimes.

Oui, il y a des risques de blessures mais les exemples de joueurs blessés se comptent sur les doigts d'une main.On pourrait également imaginer un remplaçant qui ne toucherait pas de salaire pendant la période d'indisponibilité et que le joueur blessé touche toujours une partie du cashprize.

Pour la reconversion, je crois que c'est un faux problème. La plupart des métiers n'offrent aucune reconversion, et beaucoup beaucoup de jeunes ont des CDD qui ne leur offrent pas forcément un statut moins précaire que celui d'un joueur CS:GO qui se retrouve avec l'épée de damoclès d'une baisse de niveau. D'autant plus que l'e-sport a tendance à se développer et que les possibilités de reconversion seront plus nombreuses dans le futur bien que toujours limitées, j'en conviens.

Toujours est-il que la beaucoup des PGM ont probablement à un moment ou un autre, laissé de côté leurs études; et que donc leur avenir professionnel n'est donc pas forcément plus rose qu'il le serait sur CS:GO (Désolé pour la généralisation et le raccourci mais difficile de me donner tort). Pour les autres qui ont fini leurs études et travaillent déjà, rien ne les empêche de quitter leur job pour vivre leur rêve quelques années avant d'y revenir. Plein de gens font ça pour diverses raisons et je crois que CS:GO en est une bonne, à l'image de FIfflaren qui a quitté son job dans l'informatique pour se consacrer au jeu.
Concernant les blessures, tu dis que ça ne concerne que peu de joueurs, certes, mais c'est aussi parce que le nombe de joueur réellement "pro" est très faible. Augmente le et mécaniquement tu vas augmenter aussi la fréquence de ce type de problématiques.

Concernant la reconversion, j'ai sans doute pas été non plus assez explicite, mais en restant dans un milieu francophone, avec la mauvaise image associée au JV, c'est pas forcément facile d'arriver à expliquer que t'as été joueurs pro ces 4 dernières années. Alors que l'interim bin c'est malheuresement plus entré dans la "normalité" par exemple. Note qu'auprès d'un employeur un peu curieux/ouvert, ça peut au contraire susciter la curriosité hein, vu que c'est pas banal. Mais c'est un peu du pile ou face quoi.
En réponse à chenapan #13 - Répondre à ce commentaire
0 point(s)
Vivre sa passion du sport: Entrainement + Sponsor + structure. Pas encore disponible pour l'esport mais le jour où le "viewers seront vraiment nombreux" cela attirera des sous, nerf de la guerre.
Plus de 450k viewers sur lol (WCS je sais plus quoi) c'est déjà pas mal. Donc un jour ça le fera.
KabaL joue toujours au poker je crois et il aime bien ! ShaGuar aussi d'ailleurs ^^ !

Pour les plus jeune KabaL fait certainement partie des joueurs cs FR les plus marquant des années 2000 ^^
Les premiers aAa avec Hourdeau, EMkill, Kyo et Marek. :p
En réponse à PgunMan #15 - Répondre à ce commentaire
-1 point(s)
Tu dis sa parce que tu as vu la vidéo mais il y a eu quelque autre avant ;)
En réponse à Valkyros #31 - Répondre à ce commentaire
0 point(s)
C'était une très très bonne lineup (Kabal , Kyo , MaareK , r0nan , EmKill-, hourdeaux). Cela dit la vidéo de 2003 est celle qui a "révolutionné" le vidéo making "Ahhh l'époque cs-view ^^" ! Perso j'étais très actif sur la plateforme et sponsor principal des *aAa* arene.fr qui était une plateforme de location de serveur dédié idéal pour faire des matchs, ffa etc... C'était vraiment le top à l'époque.
En réponse à Jools.BzH #39 - Répondre à ce commentaire
0 point(s)
Touché. :p
En réponse à Jools.BzH #39 - Répondre à ce commentaire
0 point(s)
Coulé ? Un jeu MB ?
En réponse à Valkyros #48 - Répondre à ce commentaire
1 point(s)
c'est comme 99 % des joueurs csgo du top qui mettent " professional player " sur leur page FB alors que seul une petite minorité en vive.
Surtout les FR, aucun FR est professionnel (je parle de CS:GO)
En réponse à Smmoookin #16 - Répondre à ce commentaire
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est ce que la team VG gagne un smic par mois et donc est PRO?
je ne pense pas que VG gagne un smic
En réponse à PsykuP #17 - Répondre à ce commentaire
0 point(s)
Ni la moitié d'un smic mais Verygames n'est pas une powerhouse.
En réponse à Jio #19 - Répondre à ce commentaire
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VG gagne entre 260€ et 300€. Ex6 touche 300. Shox/nouveau au départ devait/doit sans doute toucher 260. Peut-être que cela a été équilibré.

Après, ce n'est pas une question de powerhouse. Fnatic, SK...N'allez pas croire que leurs joueurs touchent de gros salaires, cela est dans la moyenne ( 300/400 ). Seul NiP est hors-catégorie.

En ce qui concerne, Navi, Astana, ils sont professionels dans le sens où leur salaire permet de vivre dans leur pays. Ce qui ne serait pas le cas en France.
En réponse à guBBs #24 - Répondre à ce commentaire
0 point(s)
Fnatic et SK n'ont pas pris les meilleures équipes du jeu et ont pris des équipes libres, d'où le salaire. Si CS:GO se développe encore, je suis convaincu qu'une powerhouse fera l'effort pour aller chercher les VG et y mettra le prix.
En réponse à Smmoookin #36 - Répondre à ce commentaire
1 point(s)
OK, donc ces 5 la ont une autre activité a coté ? étudiant ? taff a temps partiel/complet ? je vois pas mal de bootcamp, c'est pas facile a orga niveau dispos...
En réponse à guBBs #37 - Répondre à ce commentaire
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Tu es sur de toi? Je me rapelle justement de ce salaire sur css, et Niak a confirmé dans un interview que sur csgo, le salaire avait un peu monté. Je pense plus que sa doit toucher les 450-500 NET + cashprize + matériel.
En réponse à Smmoookin #36 - Répondre à ce commentaire
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oui, sûr à 300 %. A la base, sur css, c'était 130-150. Peu de temps après leur passage sur CS:GO, leurs salaires avaient été doublé.
En réponse à NewName #38 - Répondre à ce commentaire
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ça remet les idées en place, autant gagner x 5 dans un taff "classique" certe souvent moins attrayant et avoir CSGO comme hobbie !!!
(pour ça, il faut savoir se coucher pas trop tard, ou se lever meme si on s'est couché tard)

BREF, ne devenez pas PGM :D
En réponse à Smmoookin #47 - Répondre à ce commentaire
0 point(s)
Super l'article ! :)
Il est clair que la création d'une fédération serait une bonne chose, ensuite on est aux balbutiements de l'esport, le foot avant d'arriver au niveau actuel à mis combien de temps ?
Au foot, combien de personnes sont laissés sur le carreaux ? des jeunes qui font partie de centre de formation il y en a beaucoup plus que le nombre qui vont terminés dans un club pro et parfois ce club pro est en nationale et le salaire n'est pas suffisant à ce niveau pour ne pas se reconvertir ensuite, reconversion qui se fait à plus de trente ans...
Après il y a les exemples flatteurs, de mec refoulés qui reussisent ensuite en sa battant dans des clubs de national (ribery, valbuena) mais peu y arrive réelement.
Tout cela pour dire que en fait, l'esport n'est pas si éloigné que les autres sports...
Beaucoups en rêve mais peu d'élu...
Pour le foot : première fédération crée en 1863, professionnalisation mise en place en 1885. La encore c'est une poignée de joueurs, avec le temps, le nombre augmente et c'est vraiment après la guerre que le foot se professionnalise en masse. Donc oui, ça a pris du temps. Mais ce qui a permis cela c'est l'augmentation des revenus liés à ce sport. Donc concrètement si le eSport évolue vite et devient rémunérateur pour des structures, les joueurs deviendrons pro de fait. Et on peut clairement espérer que l'eSport va se développer de plus en plus avec le temps.
En réponse à TuTuR #25 - Répondre à ce commentaire
-1 point(s)
Tant qu'il n'y aura pas de reconnaissance du jeu vidéo en tant que discipline sportive au niveau national, il n'y aura pas de cadre légal et on ne pourra pas en faire sa "profession".

Quid de l'imposition des e-sportifs ? Comment justifier ses revenus ?
Je sais pas ce qu'il en est en France mais en Suède l'etat s'implique dans l'esport
En réponse à NatashaA #28 - Répondre à ce commentaire
0 point(s)
Le problème majeur pour moi c'est la reconversion. C'est bien beau de gagner correctement voir plus que correctement quand tu es au haut niveau, mais ça reste trop faible sur csgo pour assurer une retraite à ces mecs là.

Car, si on reprends la comparaison du foot, les mecs, avec les millions qu'ils touchent, même si après leurs carrières ils ne foutent plus rien, ils sont tranquilles jusqu'à la fin de leur vie. Sur LoL par exemple, tu gagnes plusieurs centaines de milliers d'euros, si tu places bien ça peut compenser le fait de ne pas avoir poussées tes études. Tu peux vivre correctement de rentes issues de locations par exemple, ouvivr un bar/restau etc ... Sur csgo, les cash price actuels (mise à part la DH future) sont trop faibles.

De plus, quand t'arrêtes le jeu, t'as quoi, 25-30 ans environ, quand tu réfléchis un peu, je pense que tu dois regretter d'avoir tout lâché pour gagner 1000/2000/3000 euros sur le moment par mois, mais pour au final, ne pas avoir de chômages (f post de Seyko), pas de cotisâtions sur ta retraite etc ... Et SURTOUT ton pauvre bac (voir rien du tout) qui, seul, ne sert à rien aujourd'hui, ajouter à aucune expérience profesionnelle. Ca m'étonnerais qu'à cet âge,le mec va retoruner sur les bancs de la FAC ...

En gros, tu sais qu'après ta carrière tu vas galérer et t'auras beaucoup moins de chance qu'un mec qui a privilégié ses études de faire le taf que tu veux et d'avoir un salaire convenable pour combler ta femme et élever tes gosses SAUF exceptions.
t'as réflexion est bonne pour moi, sauf lorsque tu parles du foot.
Pour moi les salaires astronomiques d'une infime partie de joueur, c'est l'arbre qui cache la forêt.
Le foot est le sport le plus populaire au monde, mais les élus sont peu nombreux et le % de réussite est très faible surtout par rapport aux sacrifices fait pour y arriver.
En réponse à WopT #30 - Répondre à ce commentaire
0 point(s)
Oui je suis d'accord mais c'est comme pour LoL tu as 32 millions d'actifs en octobre 2012 (chiffre qui a du augmenter d'ailleurs), seule une partie infime de joueurs en vivent et gagne de grosses sommes.
En réponse à TuTuR #32 - Répondre à ce commentaire
0 point(s)
C'est vrai
En réponse à WopT #33 - Répondre à ce commentaire
0 point(s)
Tu te trompes de niveau de problème selon moi. Pour arriver au top, la plupart des joueurs ont déjà lâché beaucoup de choses. Du coup, qu'il passe professionnel ou pas, la différence est mince et ils ne feront dans les deux cas, pas d'études poussées.
En réponse à WopT #30 - Répondre à ce commentaire
0 point(s)
Pas mal, je trouve que tu aurais pu développer un peu plus cela dit :) Sur les contraintes que ca entraine pour les structures, sur les disparités de coût de la vie entre les pays. (Si Na'Vi était composé de joueurs français, clairement on n'aurait pas vu la même domination en 2010).


J'aurais bien vu aussi une partie sur le côté organisateur, marketing (et même caster maintenant). La aussi, peu de gens ont réussi à en vivre (même si à mon avis les compétences dans ces cas sont plus transposables dans d'autres jobs/secteurs).
Très bon papier, je pense que tu a effleuré de près ou de loin tous les sujets, seulement on est aux balbutiements de la professionnalisation, cela concerne tellement peu de monde, que je ne vois quoi rajouté ou approfondir tellement on est encore loin.
J'entend par la qu'il y'a des milliers de questions et de réponses à trouver rien que dans l’élaboration du statut légal du joueur professionnel qui est presque le point le plus important.
Actuellement, a quel titre sont rémunéré les joueurs pro en France (peu importe le jeu, si il y'en a) ? Sont-ils déclaré? En quel qualité? ect.. Sa pourrais donner des pistes pour savoir quels sont leur droit/devoir vis-a-vis de la loi, du code du travail ect...
"Très bon papier, je pense que tu a effleuré de près ou de loin tous les sujets, seulement on est aux balbutiements de la professionnalisation, cela concerne tellement peu de monde, que je ne vois quoi rajouté ou approfondir tellement on est encore loin. "

Le nombre impressionnant de mots de plus de trois syllabes ne rend pas ton propos plus intelligible.
En réponse à NuTz #49 - Répondre à ce commentaire
-4 point(s)

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