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Au revoir final pour TaZ

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Il avait un peu laissé planer le suspense suite à la fin d'HONORIS, mais Wiktor "TaZ" Wojtas a finalement abdiqué : le Polonais prend sa retraite, après quasiment vingt ans passés à haut niveau. Une longévité exceptionnelle pour un joueur qui aura tout gagné sur Counter-Strike.

À 36 ans, TaZ était récemment passé à un match de se qualifier pour l'ESL Challenger Melbourne et les IEM Rio. Mais l'ancien Virtus.pro ne traversera plus le globe pour aller jouer à son FPS favori. Le plus vieux joueur encore en action à un tel niveau va laisser derrière lui une grande partie de sa vie.

Pour conter l'histoire de TaZ, il faut remonter à 2005, quand il remporta le Samsung European Championship avec Pentagram, plaçant ainsi la Pologne sur la mappemonde de CS. NEO était déjà là, l'ancien rival devenu coéquipier quand les deux se rendirent compte qu'ils étaient plus forts ensemble que contre.


Un duo qui aura longtemps collectionné les trophées

Pentagram deviendra ensuite MYM, Frag eXecutors ou ESC, autant de tags portés par TaZ & Co lors de leurs grandes années. L'équipe s'impose comme l'une des meilleures du monde et va remporter, entre 2006 et 2012, six Majors officieux sur 1.6, record absolu pour un joueur, partagé avec NEO, évidemment. Le Golden Five (TaZ, NEO, Luq, Loord, kuben) se taille une place dans l'histoire. TaZ accroche le Top 20 individuel de HLTV en 2011, finissant à la sixième place. La meilleure année de sa carrière, affirme le site référence.

La transition sur CS:GO va être un peu délicate au début, avant l'explosion Virtus.pro. Le Golden Five V2 prend forme avec Snax et byali. Chez eux, à Katowice, les ours marchent sur NiP pour aller remporter le deuxième Major de l'histoire de CS:GO. Sur cet opus, le compteur restera bloqué à un, VP se heurtant une fois à Astralis en finale (ELEAGUE Atlanta Major 2017) et surtout cinq fois à la barrière des demi-finales. Pas si grave : la line-up reste ensemble pendant près de quatre ans et demi, bat tous les records de stabilité et crée sa propre légende.

Monument du jeu, TaZ n'est pas un saint pour autant. Que ce soit le premier ou le second, les Golden Five termineront dans les larmes et les insultes, les rancunes sourdes entre coéquipiers finissant par avoir raison de ces deux équipes mythiques. Après son éviction de Virtus.pro, début 2018, TaZ ne lâchera pas l'affaire et s'attaquera à la reconstruction de la scène polonaise, chez Kinguin, Aristocracy puis HONORIS. Avec un succès mitigé, mais l'effort reste à souligner.

On se souviendra de TaZ pour son caractère bien trempé et sa propension à trashtalk dans les anciens temps, mais aussi pour sa prise de parole à l'ESL One Cologne 2015, lorsqu'il fallut défendre un olofmeister hué par des supporters polonais un peu trop déçus de la défaite des leurs. D'autres se remémoreront ses quelques one action, sa victoire improbable avec kennyS et apEX au Prague Challenge 2013, ou encore le fait que c'est sa tronche qui apparaît sur la miniature de l'une des fragmovies les plus célèbres de Counter-Strike.

Bref, Counter-Strike 2 arrive, mais on ne verra jamais TaZ concourir dessus. Bonne retraite champion !


Rideau

Super article, merci.
Poisson d’avril ! ????
Malheureusement non :(
En réponse à Skw4ll #3 - Répondre à ce commentaire
0 point(s)
Bon c'est une belle carrière réussi même si l'après Virtus Pro a signé pour moi la fin de son aventure en tiers 1, mais après un certain âge c'est difficile de rester focus sur le jeu quand tu as une vie de famille remplis à coté.
En réponse à MaAt #4 - Répondre à ce commentaire
0 point(s)
Sacré personnage, ça a été une vraie figure de la scène !

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