Scoreboard |
Forum |
Il est 21h30, la journée a été longue. D'abord, ce prof un peu chiant qui vous a rappelé que ce n'était pas en rendant tous vos devoirs en retard que vous auriez ce foutu diplôme. À moins que ce ne fût un patron arrogant qui vous a expliqué la chance que vous aviez de faire 45 heures par semaine payées 35 pour son compte. Désabusés, vous êtes rentrés chez vous dans un trafic trop dense, et vous vous êtes fait réchauffer un reste de pâtes d'hier soir. Là, vous avez vu qu'Ex6TenZ prenait sa retraite. Alors, pour décompresser, pour oublier ou pour célébrer, vous avez lancé CS:GO.
Après tout, rien ne vaut une petite Inferno avant d'aller se coucher pour oublier cette morne routine qui nourrit la dépression sous-jacente qui vous guette. Sauf que, dès le warm-up, un microphone soviétique vous explose les tympans d'un charabia slave incompréhensible. De bonne volonté, vous tentez un poli "Can you speak English please ?" dans votre HyperX Cloud 2 tout neuf. Un troisième larron intervient dans la conversation et c'est le drame : même dialecte, bruit d'aspirateur en fond, un chien qui aboie et de la musique électronique de supermarché qui retentit. Ça en est trop pour votre psyché fragile, vous mutez tout le monde et décidez de jouer dans votre coin.
"OK OK YOU'RE MUTED F****** R****** !!". N'ayez pas honte, on l'a tous fait. (Photo : Valve)
Fort heureusement, Valve se soucie de votre santé mentale et a décidé d'expérimenter un moyen de neutraliser ces importuns sonores. Désormais, les rapports pour abus verbal seront comptabilisés pour chaque joueur. Si vous recevez trop de rapports, vous recevrez un message qui vous indiquera, en gros, que vous êtes chiants. Et si vous décidez qu'emmerder le monde est votre vocation première, le système pourra aller jusqu'à vous mute par défaut pour les joueurs qui vous rencontrent.
Pour éviter les abus, les joueurs qui rapportent beaucoup de monde et/ou qui jouent peu verront leur poids baisser dans le comptage total.
Une mesure tardive, mais bienvenue. Et tant pis pour les nostalgiques du trashtalk multiculturel : il en va de notre santé mentale et auditive après tout.