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La scène Counter-Strike Global Offensive prend de plus en plus d'ampleur dans le monde d'eSport, CS étant aujourd'hui l'un des trois titres majeurs du sport électronique mondial. Mais s'il y a une contrée ou l'eSport peine à se faire connaitre et surtout donner une bonne image, c'est bien celle des médias plus traditionnels qui ont parfois du mal à comprendre qu'un jeu vidéo puisse être qualifié de sport.
Si certains affirment sur une chaîne cryptée française que les utilisateurs de la plateforme Twitch n'ont "rien d'autre à foutre de leur vie" et que le fait de regarder d'autres joueurs jouer est une "désolation totale", d'autres médias s'ouvrent petit à petit au sport électronique. Dans un contexte où les pays scandinaves considèrent de plus en plus l'eSport comme une discipline sportive crédible, les Etats-Unis reconnaissent le statut de joueur professionnel de jeux vidéos ou que des pays comme la Corée possèdent une fédération dédiée à l'eSport, la France reste tout de même à la traine.
Titan lors de la Gamers Assembly
A l'occasion de la DreamHack France, Eurosport.fr va faire découvrir à ses lecteurs les différentes disciplines présentes à Tours et relayera les streams de la compétition, y compris donc le stream CS:GO par Gaming Live, VaKarM et LDLC. Avant que la compétition ne commence, le site sportif fait également découvrir le fonctionnement et l'environnement de l'eSport et a rencontré le manager de Titan, Jérôme "NiaK" Sudries pour que ce dernier explique le fonctionnement d'une équipe et d'une scène professionnelle.
Si bien évidemment la plupart d'entre vous sont déjà au courant du fonctionnement de la scène, l'interview reste intéressante et le manager des Français dévoile des informations intéressantes comme le salaire moyen des joueurs du top 10 mondial (entre 2 500 et 4 500 $) ou les équipes de football favorites de certains joueurs, dont certains vibreront ce soir.
Vous pouvez apprécier l'interview en suivant ce lien.