Il y a moins d'un mois, ESEA lançait un boitier conçu pour les LANs afin de détecter d'éventuels systèmes de triche présents dans les configurations des joueurs. Aujourd'hui, c'est au tour de FACEIT de prendre part à l'aventure en déployant un client permettant de déceler tout comportement ou logiciel suspicieux.

Contrairement à son concurrent direct, la firme de Londres opte non pour un boitier,  mais pour un exécutable à installer directement sur votre machine, il est désormais disponible pour les versions de Windows allant de 7 à 10. A noter que pour le moment, seule la version 64bits de Windows 10 est disponible, la version 32bits arrivant sous peu. Ce client n'est pas encore obligatoire mais le sera dans un futur proche. FACEIT précise également qu'aucun ban de leurs serveurs ne sera effectué durant leur phase de test, mais seulement une fois le système déployé dans son itération définitive.

FACEIT comme ESEA profite dorénavant d'un système anti-cheat externe à celui déjà existant sur leurs serveurs.

Ce client fonctionne sur le même système de comportement que FACEIT implantait le mois dernier, ainsi le client pourra vous refuser ou non l'accès aux files premium, en effet, chaque joueur se voit doté d'un score qui n'est visible que par lui même, ce dernier commence à 1000 et augmente ou baisse suivant le comportement du compétiteur. Par exemple, un joueur qui signale l'attitude négative d'un de ses teammates se verra récompensé de points supplémentaires, au contraire, un AFK verra son score baisser.

Un index de 1150 points vous sera requis pour accéder à cette file "privilégiée", le logiciel vous considérant alors comme "utilisateur positif".

Les joueurs ayant eu un index de 750 points, et ce durant trois matchs, subiront au contraire un avertissement. Ces derniers risquent un bannissement temporaire si leur score diminue par la suite. Lui, étant calculé par rapport à son FBI -NDLR: "FACEIT Behavior Index"- et son historique des derniers matchs.

FACEIT nous déclare par ailleurs que pour le moment, sa phase de test démontre une amélioration dans le comportement des joueurs.

Même si Valve ne semble pas mettre la main à la pâte, les entreprises gravitant autour de la firme de Seattle semblent quant à elles prendre le problème du cheat à bras le corps. Sommes-nous en train de vivre une nouvelle ère de CS ? Pourrons-nous demain profiter de notre jeu favori sans tricheurs ni camarades toxiques ? Rien n'est sûr. Quoi qu'il en soit, l'effort est notable et nous ne pouvons que saluer ce dernier.