Lancé il y a un peu moins d'un an, le "Skins Workshop" officiel de CS:Global Offensive permet aux utilisateurs, amateurs ou professionnels, de réaliser et publier leurs créations, que ce soit des skins d'armes ou des stickers. Ce sont donc des milliers de skins qui ont été ainsi réalisés et soumis à la communauté durant cette année passée. Parmi cette masse, seulement un peu plus de 70 ont été sélectionnés par Valve afin d'intégrer l'une des caisses d'armes officielles et payantes. 

Une partie des revenus liés au commerce de caisses d'armes revient donc aux créateurs originaux dans une proportion par rapport au pourcentage récupéré par Valve, toujours inconnue. Ainsi, dans un billet publié par un des développeurs du nom de Gautam Babbar et visant à donner quelques astuces pour se faire sélectionner, on apprend que les utilisateurs dont les skins d'armes ont été officialisés par Valve, ont gagné plus de 3 000 000 de dollars soit plus de 40 000 $ pour chaque utilisateur/designer en moyenne. 

En moyenne car en réalité les revenus diffèrent selon les caisses. En effet, si par exemple, la caisse Winter Offensive a connu plus de succès que la caisse Huntsman Collection alors les skins de la première caisse seront plus rentables. Les revenus restent néanmoins égalitaires à l'intérieur d'une même caisse. Ainsi, le designer de la M4a4 Asiimov a reçu le même dividende que le designer de la M249 Magma, deux armes issues de la même caisse. 

Si 40 000 $ est la moyenne, il ne serait pas surprenant que certains designers aient remporté près du double tandis que d'autres, "seulement" la moitié tant certaines caisses ont la côte auprès du public. Il faut également prendre en compte les dates de sorties des premières caisses lorsque le jeu ne possédait pas autant de joueurs, donc de potentiels acheteurs, qu'à l'heure actuelle. L'icône du web et président de Valve, Gabe Newell avait déclaré qu'un designer de la communauté Team Fortress 2 avait gagné plus de 500 000 $ en seulement une année grâce à ce même système.

CS:GO est un jeu qui rapporte beaucoup plus que l'on ne pourrait croire. Ces chiffres impressionnants font écho aux revenus des mappers dont les cartes ont été sélectionnées dans certaines opérations ou encore les revenus liés aux stickers des équipes participantes aux tournois majeurs. Valve prenant à chaque fois sa part, inutile de vous dire que l'on se frotte les mains du côté de Seattle.