Sans fil | Non |
Type d'interrupteurs | Mécanique |
Poids | NC |
Rétroéclairage | Oui |
Roccat, pourtant très prolixe en périphériques gamer, était encore relativement discret sur le plan des claviers mécaniques. La gamme Ryos débarque pour corriger le tir, avec des claviers destinés aux joueurs. Au programme, interrupteurs Cherry MX Black, paramétrage complet des touches, rétroéclairage et bien d'autres choses...
Le Ryos MK Glow s'affiche sans complexe comme un clavier gamer pur jus. Avec un véritable parti-pris sur son design, Roccat rejoint Razzer dans les constructeurs qui donnent une identité propre à leurs périphériques. Majoritairement en plastique noir mat, le châssis est peu sensible aux traces de doigts et reste suffisamment sobre pour bien mettre en valeur le rétroéclairage bleu, qui propose 5 niveaux d'intensité.
Avec son repose-paumes indissociable, le nouveau clavier de Roccat est relativement massif et légèrement incliné. Il est d'ailleurs possible de le surélever un peu plus avec deux pattes. La taille de ses patins en caoutchouc lui assure une tenue ferme et sans faille sur le bureau, même lors d'une utilisation longue et intensive.
En revanche, la connectique optionnelle est inexistante : pas de prise USB, pas de jack audio et pas de câble détachable. La fonction EasyShift+, déjà présente sur les souris de la marque Allemande, permet de définir une 2e fonction sur chaque touche.
En marge de cette fonction, on dénombre cinq touches macros dédiées sur le côté gauche, mais aussi 3 boutons supplémentaires sous la barre espace. Évidemment toutes paramétrables, elles s'avèrent accessibles en plein jeu sans souci.
On retrouve également les touches multimédias habituelles, avec en bonus des raccourcis vers la calculatrice, l'explorateur ou encore le navigateur Internet. Enfin, une dernière touche permet d'enregistrer des macros à la volée, sans passer par le logiciel de Roccat.
Ce dernier est d'ailleurs simple d'utilisation et propose ce que l'on attend d'un clavier programmable. La programmation des macros et des profils se fait simplement et efficacement. On note enfin que le clavier propose un Key Rollover complet, à savoir qu'il n'a pas de limite de nombre de touches que l'on peut presser en même temps.
Testé ici en Cherry MX Black, le Ryos MK Glow offre une frappe ferme et réactive. Les interrupteurs Black sont ceux qui offrent le plus de résistance (60 g), et cela se sent lorsqu'on ne les connaissait pas. La frappe fatigue assez rapidement les doigts dans les premiers usages, et il faudra un peu d'habitude avant de les dompter.
En revanche, passée cette initiation, ils offrent un retour très rapide en raison de leur course très linéaire ; on ne sent pas le point d'activation. Ce sont d'ailleurs les interrupteurs les plus silencieux de la gamme Cherry MX ; ceci tient en partie au fait qu'on les enfonce rarement à fond à cause de leur résistance. Ils sont en tout cas très appréciés des joueurs de FPS. Nous ne vous les conseillons cependant pas pour de la saisie intensive si c'est votre premier clavier mécanique.
Roccat réalise un premier modèle de clavier mécanique de bonne facture. Le Ryos MK Glow n'a en effet rien à envier à la concurrence. Outre la qualité de sa frappe avec les switchs Cherry MX Black, il met l'accent sur la personnalisation, avec des touches macro accessibles et une fonction EasyShift+ bien pratique. On apprécie également son rétroéclairage et son Key Rollover complet. Cependant, on lui reprochera peut-être l'absence de matières nobles au profit d'un ensemble en plastique un peu commun et une absence de connectique qui fait défaut par rapport à un Corsair K95 ou un CM Storm Trigger.
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